Borderlands : Paumé sur la planète Pandora, on incarne un mercenaire à la recherche d'un artefact extra-terrestre. En passant, on aidera les rares habitants qui ne tentent pas de nous tuer à récupérer certains objets ou à se débarrasser de quelques gêneurs.
Et voilà du bon FPS sur Switch, enfin !
D'un point de vue scénaristique, on pourra repasser. Le prétexte est pourri, l'histoire avance doucement entre les quêtes annexes, et globalement il s'agira de buter à peu prêt tout ce qui se présente.
Très bon défouloir, ça canarde à fond, avec une panoplie d'armes suffisamment intéressantes et variées, avec des caractéristiques très différentes, même au sein d'une même famille (effets explosifs, empoisonnants, électriques ou brûlants, tailles de chargeurs ou coups par minutes variables, etc).
Le côté FPS est mixé avec un aspect RPG et évolutif du personnages (points de compétences à attribuer), pas mal de loot aléatoire permet de se forger un arsenal intéressant, le reste étant vendu pour se faire un porte-feuille raisonnable et acheter des armes ou protections dans des distributeurs de boissons (!).
Le jeu est complètement barré, rappelant fortement un univers à la MadMax, extra-terrestres et grosses bestioles incluses.
Au départ on a le choix entre 4 personnages différents, chacun ayant ses propres préférences de combat. Pour ma part j'ai opté pour le sniper, assisté d'un oiseau de proie. Très efficace à longue portée, peu résistant au corps à corps. Chacun pourra opter pour le personnage correspondant à son style de prédilection, et c'est une bonne chose.
La réal en cell-shading est très convaincante, même si les décors manquent de variétés, et les ennemis sont toujours un peu les mêmes, sauf vers la fin et dans les DLC.
L'histoire principale se boucle en 45 heures environ, ce qui est colossal pour ce type de jeu.
Évidemment, on pourra lui reprocher son côté répétitif de certaines quêtes, les points de téléportations qui arrivent après un premier tiers de jeu à se coltiner des allers/retours à pieds (surtout que certaines quêtes obligent à retourner dans des zones déjà fouillées préalablement). Cet aspect aurait gagné à être plus optimisé pour éviter les répétitions inutiles.
Je n'ai que survolé les DLC pour l'instant, mais ils offrent des univers différents (j'ai vu un désert immense traversé par des autoroutes déglinguées, et une zone infestée de zombies peu résistants, mais très très nombreux !).
Un jeu qui trouvera son public, surtout en multijoueur (online uniquement, dommage), mais qui reste très agréable en solo.
A noter quand même que sur Switch le jeu est honteusement plombé par des crashs très réguliers lors de la consultation des menus de quêtes, et qu'il faut passer sa console en langue anglaise pour ne plus rencontrer le moindre problème (mais ça nécessite un minimum de niveau pour comprendre les missions).