Captain Planet and the Planeteers par 0eil
Le dessin-animé charriait déjà derrière lui une belle image bien proprette comme on les aimait à l'époque, jusqu'à l'écoeurement, malgré mes jeunes années. Le jeu vidéo est un peu pareil, mais parvient à se trouver des défauts supplémentaires : d'une difficulté imbitable, poser ce foutu aéronef de mes deux s'est révélé parmi mes plus sombres souvenirs de la nes (avec Tortues ninjas, quand même !). Mais surtout, le jeu s'offrait le luxe d'être en anglais ! Ne savait-il donc pas qu'un jour, il serait joué par un jeune français avide de redécouvrir l'univers d'un dessin-animé que, par mégarde, il appréciait ? Fou ! De fait, en soutien à Molière, je me suis senti dans l'obligation de priver d'un point la note de cinq initialement allouée.
En vrai, les phases en vaisseau sont lourdingues, incroyablement durs pour une maniabilité d'asthmatique. Et je sais de quoi je parle, je suis asthmatique. Les passages avec ce fameux na'vi cocké jusqu'aux yeux de Captain Planet étaient follement inintéressants : doués d'un level design un brin tentaculaire, planquant des éléments interactifs dans ses décors, soit ces gens n'avaient guère envie d'être apprécié, soit ils ont mal considéré les bases du "try and retry" !