Après un épisode 5 "bien mais pas top", Firaxis revient en force avec une nouvelle itération de sa licence de 4X phare. Et il faut dire que le jeu était sérieusement attendu au tournant par les afficionados tant la liste des griefs était longue.
Construit sur les bases du 5° volet, Civilization 6 réussit à innover par de nombreuses petites touches, plus ou moins évidente et propose - c'est la moindre des choses - un jeu complet et complexe, là où l'on reprochait à son prédécesseur une politique éditoriale et un contenu amputé à la machette.
Les plus grande innovation du jeu, les quartiers permet une administration des villes encore plus poussée et le second arbre consacré à la diplomatie, ajouteront leur lots de dilemmes cornéliens quand à la direction à prendre.
Mais les grandes nouveautés et les myriades de petites amélioration du système de jeu ne sauraient cacher la piètre qualité des IAs, au mieux bêtement caricaturale, au pire complètement incohérentes, voire schizophrènes et le late game plutôt ennuyeux.
On préférera donc lancer le jeu entre amis, à distance ou en siège chaud comme diraient nos amis québécois, que décidément aucune traduction foireuse n'arrête.
Graphiquement et musicalement le jeu s'en sort très bien. La refonte graphique du jeu est plutôt réussie et demeure très lisible dans la plupart des circonstances, et les compositions musicales, bien que rapidement répétitives (dans un jeu dans lequel une partie dure 10 heures), ont bénéficié du même soin que le 5° épisode.
Au final, que penser de Civ-6 ? À mes yeux il s'agit de la base la plus solide entrevue pour un Civilization, ce qui constitue un potentiel certain pour devenir le meilleur représentant de la série. La modernisation n'y est pas synonyme de simplification et la politique de contenu additionnel n'a pas amputé le jeu deux certains pans essentiels. Il n'y a donc a priori aucune raison de bouder son plaisir.
Le potentiel est là, mais seule l'évolution du jeu au fil des futures mise à jour pourra finir d'ouvrager ce petit joyau brut.