Control de Remedy sublime à travers son ambiance surréaliste et sombre dans les couloirs de l'ancienne maison. Lieu du voyage parcourue par l'héroïne Jesse Faden. L'ancienne maison est à proprement parlé l'une des figures forte de l'histoire, à la manière des corporations montrés dans Blade Runner il y a dans control une véritable envie de donner vie à des objets de plus ou moins grande taille appuyant la narration de ce thriller psychologique. Malgré des animations faciales inégales et des personnages pas tous intéressants je suis resté happé par l'ambiance de chaque endroit du jeu, récompensant l'exploration à travers des zones possédants chacune une identité propre. Ce sens d'incorporer la narration au sein des décors n'est pas sans rappeler les souls préférants souvent un lieu à des lignes de textes prononcé par un pnj ennuyeux.
La narration, bien qu'elle soit accompagnée de récit dans les documents à lire, reste pourtant cryptique pour la majeure partie du jeu menant à un final expéditif simplifiant la trame principal. Cependant je suis admiratif face au travail du studio qui arrive à proposer une aventure riche qui possède une identité à part entière. Notamment grâce à un gameplay intuitif et dynamique, on ressent véritablement une montée en puissance de Jesse qui s'exprime dans certains passage du jeu très ingénieux qui montre le savoir faire du studio.
Control est donc un jeu impressionnant, un véritable tour de force de Remedy qui, à travers des décors à première vue simpliste de bureau, arrive à se renouveler à chaque instant jouant sur l'éclairage et les perspectives. Malgré un scénario qui ne cesse de se mistifié pour un final peu haletant et de nombreux ralentissements dans les phases de combats (sur console) le jeu est à mon sens une réussite qui nécessite de s'y attarder.