De Remedy, j'avais adoré Alan Wake, que j'ai découvert au moment de la sortie de Control. L'histoire, l'univers, j'avais été séduit par ce TPS alors que ce n'est pas forcément un genre dont je rafole, surtout quand l'ambiance sonore et la mise en scène tentent de vous faire sursauter à chaque ombre qui passe. De Control, j'en attendais donc autant.
D'entrée de jeu pourtant, je suis un peu déçu. L'intro est très faible et on débarque au beau milieu du jeu de quille sans véritable introduction, ce qui n'aide pas à l'immersion. Dommage. L'ambiance est là, néanmoins, c'est déjà ça. L'histoire n'est pas mal non plus, mais je l'ai trouvé un peu étouffée par toutes les phases de combat. Le gameplay de ces combats est d'ailleurs assez intéressant, entre le flingue de base qui évolue petit à petit, et les pouvoirs de Jesse.
Comme dans Alan Wake, ces combats deviennent cependant vite répétitifs et on se retrouve à user toujours des mêmes tactiques. Mais plus que ce côté répétitifs, c'est la difficulté de certains combats qui m'a rebuté, l'impossibilité de sauvegarder quand on veut (et donc devoir se retaper toute une zone quand on meurt bêtement) et les temps de chargement longs comme mon bras (un bug, paraît-il).
Le jeu est visuellement magnifique et fourmille de bonnes idées, mais j'ai dû me forcer pour le finir, avec pour objectif de raccrocher les wagons avec le futur DLC qui verra le retour d'Alan... en espérant que les quelques défauts seront corrigés dans celui-là.