Un jeu Paradox Interactive est souvent synonyme de graphismes austères, de courbe d'apprentissage très raide, d'heures passées à fixer des cartes géographiques et des tableaux de données, et d'un intérêt pour l'histoire indispensable. Crusader Kings II ne déroge absolument pas à la règle.
Tout ceci peut en rebuter plus d'un, mais franchement, quel autre jeu vous permet de séduire et engrosser votre propre soeur, vassaliser le Pape lui même, aveugler ou castrer vos héritiers indignes, ou bien faire appel aux Templiers pour conquérir Jérusalem, sacrifier vos ennemis sur l'autel d'un dieu païen, assassiner vos rivaux pour élargir votre commerce maritime, réduire à néant l'Europe occidentale en dirigeant une horde mongole...
En somme ce jeu a un potentiel infini, une forte communauté de joueurs de part le monde, et des développeurs attentionnés qui sortent fréquemment patches et DLC pour continuer à élargir cet univers médiéval fabuleux, de l'Afrique Occidentale aux portes de la Chine.