Chargement de Crysis 2... Reboot.
Passé la déception d'une suite moins atypique, Crysis 2 offre un défouloir conforme aux productions AAA de 2011. Graphismes au top sur nos consoles de salon, il y a eu un boulot monstre d'optimisation de la part de Crytek, même si les mauvaises langues diront que le jeu aliase à mort et que les espaces sont moins ouverts. Oui c'est le cas, mais on s'en branle, on ne joue pas le nez collé à son écran plat et le titre est largement plus orienté action courte portée que son prédécesseur. Fini de chercher le petit coréen en train de pisser derrière un arbuste, ici on flingue du cyborg extraterrestre rasta ou "tripod" à coup de missiles dans le cul. Crysis 2, c'est pour les bourrins. On sprint quelques secondes pour rejoindre un point stratégique, on attend que sa barre d'énergie remonte (10 secondes), on se camoufle pour dégommer 2 ou 3 mecs à coup de couteau suisse dans la jugulaire, on se replanque 10 secondes et on active le mode armure pour faire le ménage dans la pièce. En gros, c'est sur ce schéma là qu'on va se calibrer tout le long du jeu, le level design forçant le trait avec ses espaces ouverts entre-coupés de couloirs
Malgré cela, les scripts sont légions afin de varier les situations et montent crescendo dans la destruction totale de Manhattan et c'est là que ce volet est inférieur à son prédécésseur. L'action est soutenue en continu mais plafonne sur son final victime de son excès de destruction. Malheureusement, là où le final précédent était magistral par son ambiance apocalyptique, le second manque de folie et est bien trop consensuel pour satisfaire. Une sensation d'inachevée restera jusqu'au prochain volet...
Crysis 2 reste tout de même un titre à recommander grâce à un gameplay ultra nerveux servi d'une réalisation parfaite.
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