Darksiders par Mickaël Barbato
Quand Zelda rencontre la maturité, cela donne Darksiders. Une histoire pas vraiment marquante mais suffisante pour s'embarquer dans l'aventure.
Techniquement pas génial, le jeu se rattrape sur la patte artistique, le jeu étant illustré par une pointure du monde du comics : Joe Madureira. En résulte un avatar plaisant à voir évoluer et une tonne d'ennemi et de de personnages secondaires charismatiques (voir Samael).
Tout autant porté sur l'action à la God of War qu'à l'exploration, attendez-vous à devoir explorer de dangereux donjons en quête d'un objet permettant de continuer l'aventure... à la Zelda. Vraiment agréable que de ne pas ressentir la grande linéarité traditionnelle des BTA.
Seulement, le jeu est loin d'être parfait. La caméra n'est pas des plus réactives, mais surtout le jeu contient l'un des pires passages que j'ai pu jouer en cette année 2009 : un donjon, dont les énigmes sont calquées sur celles de Portal, d'une longueur plus qu'abusée et surtout sans aucun ennemi qui vous fera vivre des heures de grande solitude.