Faire un hack'n'Slash n'a en soi rien de très difficile. Généralement,des ennemis aussi solides que des Paille D'Or, quelques boss imposants et un héros avec une grosse épee qui fait des combos suffisent. Mais peu réussissent à combattre un ennemi coriace, plus dur à vaincre que l'Undertaker à Wrestlemania : l'ennui.
Bah oui, taper jusqu'au démembrement, ça a l'air cool, mais ça devient chiant à force. Alors il faut foutre d'autres choses, et Darksiders l'a bien compris, alors qu'il ne fait que de prendre des idées chez les concurrents.
En effet, Guerre, l'un des 4 Cavaliers de l'Apocalypse, est en quelque sorte le gamin adoptif de Link et Kratos (Bien que je n'insinue rien en ce qui concerne la sexualité des héros de jeux vidéos) Poursuivant une aventure linéaire sans quêtes secondaires dans un environnement ouvert ( Bim, les rimes, dans ta gueule ) à l'instar d'un Zelda, il déambule dans un monde bien noir en tranchant dans le vif comme un God of War.
Entre simple bourrinage et phases de plateforme, en passant par quelques challenges et énigmes, Darksiders fonctionne et garantit un bon moment, jamais frustant, mais toujours résistant. En n'inventant rien et en prenant le meilleur de tous les modèles, Darksiders sait exactement là ou ça fait mal, au détriment de sa patte personnelle.