Left Rising

Cette période estivale était le moment idéale pour tester le jeu « Dead Island » et coup de pot le voilà qu'il ressort en GOTY edition. Direction Zavvi pour commander le bouzin sur PS3 et il ne reste plus qu’a patienter, le temps que la poste fasse son travail.

Dead Island est un jeu passable, soyons franc ( ou euro c’est selon, ah ah ah). Les premières heures de jeu sont pénibles, laborieuses, lentes, ennuyeuses, tout ça à la fois.
Tous les petits détails qui manquent à ce jeu nous explosent en pleine poire : textures et graphisme médiocres, animations désastreuses, PNJ inexpressifs et répétant en boucle les mêmes dialogues, ect… Ca manque clairement de finition. Le jeu souffre aussi de saccades dans le son et l’image ainsi que d’un clipping très prononcé.

Et puis arrive le moment ou on se prend un peu au jeu, l’effet « The Saboteur », qui bénéficiait de tares mais au final, se laissait jouer. Ici c’est pareil.
On oublie les (rares) cutscenes ridicules ( c’est mou et risible dans les dialogues, une mauvaise parodie de zombie) pour apprécier la variété des décors.
En effet je ne savais pas que le jeu ne se limitait pas à la zone « touristique » de l’île de Banoi : petit à petit on débloque des nouvelles zones comme le centre ville délabré, les égouts ou encore une jungle dense qui abrite quelques secrets ( et qui à un petit cachet « à la Prédator »).
Certains passages sont intéressants dans leur ambiance ( les trajets dans les égouts, un lieu exigu en totale contradiction avec les environnements ouverts de la plage ou encore le campement des aborigènes).

Le système de craft est bon mais on en fait vite le tour, et le jeu reste plus « sérieux » que Dead Rising et ses fauteuils roulants éléctrifiés ou ses pagaies-tronçonneuses. D’ailleurs on se lasse un peu vite des combats dès lors que l’on à une arme fétiche ( machette + mod feu ou éléctiricité > all ). Pour customiser tout ce barda, il faudra jouer le parfait crevard qui ramasse tout par terre et qui fait les poches des cadavres pour gagner un max de thunes ( fait amusant même les aborigène dans le fin fond de la jungle ont des dollars sur eux, comme quoi le capitalisme est partout ou l’on va...). Pas de game over mais un respawn avec un penalité financière, on aime ou on aime pas.
Le décalage entre l’univers sable fin et eau turquoise avec des zombies est agréable, voir des naïades en maillots de bains putréfiés se ruer vers vous c’est original. Les enemis de base sont assez variés dans leur accoutrements et les quelques zombies plus originaux ont un certains style (thug, butcher, ram, suicider), qui rappellent un peu des zombies de Left for Dead. Dommage que les zombies n'attaquent pas par moment en gros groupe, comme dans le jeu susnommé, ça ajouterais du stress.

Il y a quelques musiques angoissantes mais les bruitages sont là encore un peu cheap ( boucle de son unique, commme les bidons d'essence ) ou encore des changements abrupts dans les sons. Vous marchez en direction de la plage, avec l'apparition soudaines du bruits de vagues, deux pas en arrière et ils disparaissent... c'est moyen pour l'immersion.

Quid du multi à quatre. Le multi online ça m’a toujours sérieusement gonflé et jouer avec des mecs aux micros saturés et qui gueulent des ordres toutes les deux secondes très peu pour moi. Donc je joue en solo comme un bon gros reclu perclu et j'aime ça.

Un jeu moyen donc, sympatique pour passer une semaine à dechiquetter du zombie, mais pas sur que je le relancerais.