Dead Space 3 : un BON Dead Space.

Après deux opus très convaincants, Visceral Games revient sur nos bonnes vieilles machines avec Dead Space 3, opus semi-probablement-final de la saga Survival Horror faisant partie des plus appréciées de notre époque.

Vous incarnez toujours le héros Isaac Clarke, un (ex) ingénieur en aérospatiale qui en a bavé sévère après une violente lutte ensanglantée pour sa vie à bord de l'USG Ishimura puis au sein de la station spatiale appelé La Méduse le tout en essayant tant bien que mal de résoudre les mystères cachés derrière ces artefacts ténébreux que sont les Monolithes, créant folie suicidaire et transformations monstrueuses, les nécromorphes, envers tous ceux qui osent s'en approcher.

Mais cette fois le scénario fait un bond assez inattendu et assez maladroit il faut l'avouer. En effet les Monolithes rencontrés jusqu'à présent ne sont qu'en fait des copies réalisées par les hommes qui ont trouvé 500 ans auparavant le Monolithe original trouvé au Nouveau-Mexique et qui serait d'origine extra-terrestre et de plus, qui serait une source d'énergie ultra puissante et illimitée (Ah? Bon ben OK...). Mais ne nous étalons pas trop sur le sujet, "No spoil" exige.

Tout ça pour dire qu'il faut que notre Isaac aille sur une planète enneigée, Tau Volantis, avec des messieurs pas très commodes pour aller chercher des personnes en danger, dont votre ex-copine (mais on s'en br*nle!) ayant tenté de découvrir les origines du Monolithe et de mettre un terme à ses méfaits! Mais assez parlé scénario.

Niveau gameplay, si vous avez goûté aux fabuleux titres précédents, vous ne serez guère dépaysés, les contrôles restent bien évidemment les mêmes. Mais parlons surtout de cet élément qui fait débat : le côté action apporté au jeu. Et bien je vous dit non. Certes les développeurs ont voulu apporter un (vraiment très très) léger aspect action car en effet, par moment il arrive que l'on tombe nez à nez avec des ennemis humains, des membres d'une secte de fanatiques du Monolithe pas très stables mentalement et pas très contents. Mais sincèrement, chers amis, ces affrontements ne représentent même pas 10% du jeu (et je suis gentil) et ils ne sont pas si mauvais.
Cet opus possède également un tout nouveau mode coopération, uniquement en ligne malheureusement, même s'il faut se dire qu'en écran partagé ça ne serait pas bien joli. Un mode coop' donc dans lequel vous pouvez prendre le rôle de Carter, un homme de main bien "Badass" qui accompagnera Isaac dans son périple. Ce qu'il faut savoir, c'est que si vous jouez en coopération, le scénario subira des changements particuliers par rapport à la version solo, et ça c'est chouette! Ça apporte une toute nouvelle rejouabilité et ça prolonge donc la durée de vie du titre.

Le game system change quant à lui, désormais fini les points de sauvegarde que vous trouvez au fil de votre progression, vous pouvez désormais sauvegarder quand vous le désirez ou alors voir le jeu sauvegarder automatiquement pour vous lorsque vous passez des checkpoint, si c'est pas gentil ça! Non, c'est regrettable en fait, fini les moments de profond soulagement après une bataille acharnée contre les Nécros où l'ont trouvait un point de sauvegarde!
Ensuite il est maintenant possible de fabriquer ses propres joujous de destruction de masse grâce aux établis ou BENCH™ à l'aide des pièces d'armes que vous trouvez ça et là. Et il faut dire que cette possibilité apporte beaucoup de joie et de plaisir lorsqu'on essaie son oeuvre d'art sur les vilains! Découper, mitrailler, trancher, réduire en bouillie, il existe mille et une façons d'en finir! Il est également possible de confectionner des munitions, des recharges de stase et autres kit de soins si vous êtes en rade.

Passons à la qualité graphique et sonore du jeu car niveau game system il y aurait de quoi écrire un sacré romans et je préfère vous laisser découvrir le reste par vous même, c'est plus drôle.
Une fois de plus Visceral Games nous en met plein les yeux et les oreilles avec ce Dead Space troisième du nom. Les décors sont fabuleux, les jeux de lumière sont toujours aussi soignés (je pense surtout aux lumières de votre visière qui s'étale sur les murs, jouissif) et les textures sont nettes et propres. Quant au répertoire sonore, c'est la même chose, c'est soigné, c'est angoissant et parfois on ose pas avancer trop vite (bon après chacun possède un niveau de sensibilité différent, moi c'est assez bas je dois le reconnaître, mais bouse!), le tout avec des scènes ultra spectaculaires de vol dans l'espace et de bastons bien violentes.

En conclusion, Dead Space 3 reste, malgré un scénario qui ne tient pas trop debout et un très léger aspect action, dans la lignée des ses aînés. L'ambiance est respectée, tout comme sa qualité de gameplay, de graphismes et sonore. À posséder si vous ête comme moi un BON fan de la saga, mais à oublier si vous êtes comme beaucoup un fan PURISTE de la saga. M'voilà.