Dear Esther propose une histoire interactive, à la manière d'un The Path. L'interaction se limite ici à visiter une île désolée superbement modélisée et la narration, volontairement elliptique, passe par une voix-off et des objets ou inscriptions à observer sur l'île. Un thème d'accompagnement très réussi accompagne le joueur avec parcimonie, pour préserver l'ambiance sonore naturelle. Dear Esther est un jeu contemplatif, avec une atmosphère très travaillée. Malheureusement l'absence d'interaction et d'événements qui interpellent le joueur le rend aussi très ennuyeux. En jouant à Dear Esther on se prend plutôt à regretter de ne pas être vraiment sur l'île, pour savourer pleinement l'expérience.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleures simulations de promenade
Créée
le 23 août 2015
Critique lue 90 fois
D'autres avis sur Dear Esther
J'ai rencontré Dear Esther après une soirée quelque peu arrosée. L'ennui me titillant et la fatigue ne voulant pas venir, j'ai cherché quelque chose à faire en continuant de siroter le reste de ma...
Par
le 10 oct. 2012
42 j'aime
4
Simulateur de balade et poésie. Dear Esther est la version deluxe du mod éponyme pour HL2. Ce n'est pas un FPS ni même un jeu, c'est une courte expérience. Si vous n'accrochez pas à l'univers, pas...
Par
le 15 févr. 2012
29 j'aime
2
Je regarde ce bloc de texte encore vide, je tique sur mon "Envie d'y rejouer" et je m'en veux. Non pas d'avoir envie de retourner à nouveau sur cette île étrange aux décors magnifiques, pas plus que...
Par
le 26 mai 2012
25 j'aime
1
Du même critique
Bethesda a atteint un tel niveau de médiocrité avec ce Fallout 4 que même le ressort habituel de l'exploration d'un vaste monde pour y découvrir les quelques pépites qui s'y cachent - lieux...
Par
le 16 nov. 2015
16 j'aime
3
Je ne vais pas beaucoup m'étendre sur sur ce deuxième opus et pour l'essentiel je renvoie à ma critique d'Innocence :...
Par
le 24 oct. 2022
13 j'aime
Sous la direction artistique le néant... ou presque. Dordogne est symptomatique d'un mal qui ronge le jeu vidéo français depuis (presque) toujours et indé depuis pas mal d'années : le truc narratif...
Par
le 16 juin 2023
12 j'aime
5
