Deus Ex: Mankind Divided par Jérôme Richenauer

Enfin la suite à Humain Revolution ! Parce que n'empêche, après Deus Ex 2, malgré quelques défauts, il redorait le blason de la saga. Alors, en fin de compte, cette suite est elle à la hauteur ? Oui... Et non. Oui car le gameplay est toujours aussi plaisant, nous laissant toujours le choix sur la manière d'aborder les missions. Ensuite, il répare quelques défauts. Par exemple, pas de boss que l'on est obligé de tuer. D'ailleurs mon premier run a été en non-lethal. L'univers dépeins est toujours aussi réussi, avec son monde quasiment totalitaire, la ségrégation envers les augmentés... Le ton très "orangé" du premier n'est plus tout seul. La première partie du jeu est bien plus claire, se passant en plein jour. Puis vient la fameuse colorisation qui a donné son cachet au jeu précédent pour passer sur un univers virant plus vers le bleu, penchant du côté Michael Mann mélangé à du Blade Runner, tout en pluie. Globalement on revisite les même lieux, mais avec une ambiance différente. Même si... Ça reste la même ville, pas si grande que ça (bien que labyrinthique et cachant pas mal de secrets), servant de hub.
Ensuite, le jeu n'est pas dépourvu de défauts. En cherchant le non-lethal, le jeu est assez facile, si l'on sélectionne les bonnes augmentations. Le scénario principal est assez court. Bien qu'il m’a fallut 38 heures de jeux pour le finir, une grosse partie a été dû au fait que j'aime explorer (ce qui prend du temps en discrétion totale) et que j'ai fais toute les quêtes annexes, qui sont assez intéressantes. Ensuite malheureusement beaucoup de points du scénario ne sont pas résolus, certains à peine abordés (et pas des moindres), et la fin semble nous tomber dessus de nul part. Un étrange sentiment de jeu non achevé, soit pour laisser la place aux DLCs, soit à une suite. Mais je n'en boude pas mon plaisir pour autant. Un excellent jeu, mais qui aurait pu être mieux surtout du point de vue des choix scénaristiques et de points capitaux du scénario mais non abordés, où si peu.