Devil May Cry 5 par habrico

En 2020 on fait encore des jeux avec des graphismes 8bit ou 16bit, par exemple Crosscode pour les joueurs de consoles 3eme et 4eme générations, je pense que ce n'est pas seulement de la nostalgie mais plutôt que les joueurs qui ont grandi dans les années 90 ont encore soif d'excellent jeu Megadrive, Super NES etc... En fait, quand ils jouent à Shovel Knight, Octopath Traveller, ou The Messenger ils jouent au jeu qu'ils ont cherché toute leur jeunesse.

Pour moi ça explique aussi la popularité des jeux plateformer, shooter, beat'em up, ce sont des styles de jeu pour lesquelles les joueurs qui ont maintenant 25-35 ans ont déjà développé un gout durant leur jeunesse.

Devil May Cry 5 est particulièrement bon pour les joueurs qui cherchaient l'excellence à l'époque de la PS2. Aucun jeu ne reprends le style graphique de la PS2 parce que personne n'en veut mais l'univers de DMC5, les personnage, les mécaniques beat'em up, et la linéarité ça sent bon les années 2000.

V est un personnage stylé, il a un style metalleux/emo/gothique que je trouvais trop cool dans le début des années 2000. En vrai ça vaut le coup d'essayer le jeu rien que pour ce perso parce qu'il permet de contrôler un aigle et une panthère des ténèbres ce qui est génial en soi.

En plus il se joue differements de Nero et Dante parce qu'on peut commander en même temps l'aigle (qui remplace le gun) et la panthère (qui remplace l'épée), donc pour faire le meilleur combo il faut pouvoir réfléchir aux deux action en même temps et pas juste à comment les enchaîner. C'est aussi le seul perso assez simple qu'on peut maîtriser.

Heureusement que les combos se débloquent tout au long de la progression, sinon je me serais senti submérgé. J'ai pu m'améliorer petit à petit sur chaque personnage, même si à la fin du jeu je n'ai éxploré qu'une petite partie des possibilités. On s'en rends bien compte quand on regarde les vidéos des joueurs trés forts sur youtube.

Aprés avoir fini le jeu j'avais envie d'y rejouer pour maitriser les personnages, mais... Je n'ai pas eu la force.