Les mythes prennent parfois du plomb dans l'aile.

Difficile de restait objectif quand on s’attaque un a mastodonte du beat’em up.
La tâche ne sera pas aisée mais avec le recule et l’expérience acquise sur ce titre de Technos Japan, je pense vous apporter quelques éléments de réponses qui malgré une esthétique visuelle et sonore de qualité, le jeu souffre d’innombrables défauts.


Nous sommes tout début des années 90 et la Game Boy de Nintendo connaît un succès fulgurant grâce a ces nombreux hits, ce qui suscite l’intérêt des développeurs tiers à produits des adaptations de leurs hits d’arcade et notamment Double Dragon qui ne tardera pas en sortir le bout de son nez en 1990.


C’est alors quand 1991 n’acquit Double Dragon II pour notre plus grand plaisir. Plaisir qui ne dura pas puisque dès les premiers niveaux terminés, on se rend compte de ça simplicité enfantine. Double Dragon II est donc l’opus le plus abordable de la saga.
Certes, c’est un point inhérent à la plupart des titres de la machine mais malheureusement d’autres aspects négatifs ne tarderont pas à faire surfaces.


Premièrement, ce qui dérange c’est indéniablement le level design totalement absent sur bien des points. En effet, ou sont passés les fameux pièges qui se dressaient sur votre chemin ? Trous, piques meurtriers, plates-formes mouvantes, etc.
Tout a disparue ! Laissant place à des niveaux très courts et linéaires, voir monotones.
Deuxièmement, la possibilité de ramasser des armes est proscris pour cette opus. Lattez la tronche d’Abobo avec une batte de Baseball est définitivement révolu…


Bien évidemment, notre amertume ne s’arrête pas là. On distingue également que les développeurs ont carrément copiés le stage du métro pour le réintégré dans un autre niveau et l’agrémenté d’un boss de type Ninja…Très cohérent !


Ajoutez à cela, des ennemis peu variés ; Tolar, punk, porto-ricain, etc. Bien sûr, ne vous attendez pas à en voir d’autre, non ! On a privilégié le bourrage à la diversité…


Dommage ! Car Double Dragon II à malgré tout d’indéniables qualités. C’est graphisme sont ce qui se fait de mieux sur la machine. De bons sprits plutôt bien animés et des décors urbains réussis.
Du coté des BGM tout à était peaufiner dans les moindres détails. Les mélodies sont inédites et donne une atmosphère épique au jeu. Le thème des bosses met la pression au joueur et les bruitages ne viennent pas masquer la mélodie.


Pour conclure, Double Dragon II n’est pas un mauvais, loin de là ! Il reste tout de même un bon beat’em up dans son ensemble. A deux joueurs, il peut procurer plus de fun, à vous de voir !

Rising-Thunder

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