Dragon Age: Inquisition
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Dragon Age: Inquisition

Jeu de BioWare Corp et Electronic Arts (2014PlayStation 4)

Ah Dragon Age Inquisition, j'ai cru en toi mais quelle déception. Il y avait du potentiel pourtant, mais hélas une fois encore Bioware ne va pas jusqu'au bout de ses idées. Ce jeu illustre parfaitement pour moi, la notion de "poudre aux yeux", magnifique sur la forme mais extrêmement décevant sur le fond.


A vrai dire, si je devais résumer le jeu en une phrase, je dirais que l'Inquisiteur a ouvert une faille sur la dimension de l'ennui.


Notons tout de même qu'à leur décharge Bioware ne manque pas d'humour, puisque qu'on présente dans le menu de sélection, les femmes Qunaris comme des créatures sensuelles à cheveux longs pour nous foutre par la suite des androgynes chauves. Mais je m'égare, pourquoi ce jeu mérite t'il l'appellation de poudre aux yeux ?


-Le Gameplay ? Plus de Healer, une seule compétence et des restrictions interclasses toujours aussi prononcées.
-Le Keep ? Aucune importance 95 % des choix ne servent à rien.
-Le choix des races ? Aucune importance, vous jouez le même personnage. Vous n'avez pas d'origine, pas de background relativement différent, pas de relecture de l'histoire, pas de possibilité scénaristique exclusive à chaque race. En gros vous aurez la joie de pouvoir jouer un Qunari, qui n'a de qunari que l'apparence.
-Le scénario ? DAI n'est qu'un opus de transition, il se contentera de boucler vite fait bien fait, quelque intrigue des précedents opus en une mission (la guerre mage-templier par exemple), ensuite il se contentera de préparer l'opus suivant en se bouclant sur un cliffhanger dégueulasse. La quête principale se boucle en 25 heures avec 8 petites mission, dont 2 dans l'introduction. Ajoutez qu'elles sont plutôt courtes souvent. La mission finale est un combat ultra facile où nos compagnons non sélectionnés ne font juste... rien.
Quand à la trame, vous incarnez pour la centième fois un élu parfait qui passe du statu de suspect à sauveur de l'humanité en quelque heures. Par dessus le marché, l'antagoniste recyclé d'un DLC est tellement ridicule qu'il aurait sa place dans un Austin Power.
Tout comme da2, cet opus semble cultiver le mythe que le monde est peuplé d'abruti consanguin incapable de survivre sans votre héros parfait. Il n'y a qu'à voir de quel façon on vous demande d'aller chercher la bestiole de Dédé le fermier.
-L'open World est tout simplement vide. Vous passez votre temps à aller planter 25 milles camps, puis à fermer 25 milles failles. Avec un peu de chance vous croiserez un ou deux villages, ou vous n'aurez aucune interraction, lorsque vous n'êtes pas agressé par des ennemis qui respawnent.
-Le contenu est composé à 90 % de quêtes fédex sans intérets digne du pire des mmo. Bioware a également trouvé amusant de nous pousser à faire la cuillette, puisque même pour débloquer une spécialisation il faut aller chercher 36 merdes un peu partout.
-Le niveau de puissance et d'influence ne servent à rien, car ils n'ont pas la moindre influence sur la fin ou la progression globale, de ce fait tous ces trucs chiants à faire pour faire monter les jauges (fermer des failles, faire des quêtes fedex et de perquisitions) ne servent à rien.
-Le conseil permet de choisir l'orientation de votre Inquisition. Cela donne quelques avantages différents (mais rien qui ne justifie vraiment une seconde partie pour voir les différences) et une ligne différente sur le slide de fin. Rien de spectaculaire.
-Les quêtes d'état major ne servent à rien et ne présentent aucune interraction.
-Le craft étant meilleur que tout, loot inutile, achat inutile
-La personnalisation de Fort Celeste ne sert à rien.
-L'interface est juste chiante.
-Vous ne pouvez plus contrôler les stats de vos personnages.
-En dépit des majs les bugs sont légions.
-La fin en plus d'être pauvrement mise en scène est encore pire que celle de ME3 en terme de conséquence (oui je suis sérieux).


Au final DAI a tout misé sur l'open world et s'est lamentablement planté. Le jeu propose un contenu immense mais répétitif, vide de sens et profondément ennuyeux.


DAI n'est qu'une bande annonce de 150 heures d'un jeu qui n'est jamais vraiment sortit. Cet opus sonne le glas de la licence Dragon Age. Bien entendu vous ne manquerez pas de distinguer la patte d'EA (Escroc Associé) puisqu'il vous faudra payer un DLC de 15 balles pour avoir une vraie conclusion à l'intrigue.

The-Goblin
5
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le 16 nov. 2015

Critique lue 1.2K fois

3 j'aime

The-Goblin

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