Enslaved: Odyssey to the West par Tus
Enslaved est un petit titre bourré de défauts. De ces titres que l'on se sentirait presque coupable d'aimer. Mais que l'on aime quand même. Vraiment.
Alors oui, les obstacles à l'immersion sont nombreux, des textures pas toujours au top, des choix artistiques douteux dans les environnements ( certaines saturations de couleur, notamment dans le niveau de l'usine sont objectivement hideuses ), un mixage audio pas finis,... On ajoutera un manque flagrant de variété dans les ennemis et les boss, un système de combat pas franchement fouillé ( et c'est gentil ) et on pourrait presque passer son chemin. Presque.
Mais enslaved à une force, un socle : ses deux ( trois ? ) personnages principaux. Charismatiques, parfaitement animés, parfaitement doublés et sur lesquels se repose un vrai scénario, le moteur du jeu. Monsieur muscle et la petite futée. Ensemble.
Nous savons tous qu'un bon scénario ne fait pas forcément un bon jeu ( oui, enslaved est un bon jeu ). Autour de ces personnages : un voyage. Des situations variées, un vrai rythme dans la progression et des environnement gigantesques, accrocheurs, impressionnants.
Il ne sert à rien de le cacher, le jeu est trop simple ( à commencer en difficile sauf à être un véritable novice du genre ) entre ses phases de plate forme assistées et son système de combat basique, il est trop court ( autours de 8 heures ) mais il vous transporte. On avance dans le jeu avec plaisir pour savoir comment tout ça va se finir. Le charme agit tout du long. Le seul regret viendra de cette cinématique de fin, idiote et hors sujet mais les reste m'a tellement séduit que je suis prêt à fermer les yeux.
Enslaved est une une sucrerie, petite douceur coupable. Pour peu que l'atmosphère vous plaise, n'hésiter pas à y gouter.