A la sortie de Grand Theft Auto V et par la pression de 2 de mes meilleurs amis qui avaient tous les opus de la saga PS2 jusqu'au IV, je décidais, grâce à mon compte Steam,
de me lancer dans les GTA de l'ère PS2 en commencant par celui-là! Une petite précision, ayant taillé le IV à tort et à travers pendant 200 heures, je me suis demandé si les
graphismes m'allaient pas me rebuter, si le héros muet n'allait pas m'emmerder et si le trame principale allait tenir la route, en raison de la limitation des consoles
PS2 - XBOX.

Petit rappel du contexte: le jeu devait à l'origine le 2 octobre 2001, mais en raison de l'attentat du 11 septembre 2001, la sortie est décalée de trois semaines, pour le 22
octobre aux USA et le 26 octobre en Europe. Ensuite, ce GTA était très attendu, de par le tournant que prenait la série en délaissant la point de vue de dessus des précédents
épisodes pour la 3D. De plus, le jeu s'inspire énormément de Driver 2, qui proposait de remplir des objectifs à pied ou en voiture. De même, il reprend des éléments des anciens
opus pour en ajouter des nouveaux, comme des missions de course, ou le fait de sprinter à pied. Bref, Rockstar promettait une révolution à tous les niveaux, mais pas complètement.

J'aurai tellement de choses à dire sur cet opus, acharné que je suis à vouloir finir le jeu à 100% (je l'ai fini à 99%, je suis deg):

Graphismes: Alors oui, pour quelqu'un, comme moi, qui joue à des graphismes de l'époque 2001 en 2013, ça parait un peu fade, mais, en terme de pixels mal déformés, j'ai connu
pire (j'ai joué à The Elder Scrolls I, on peut pas faire plus exécrable^^), ils tiennent la route pour moi! Les façades de magasin sont modélisées au minimum, on dirait des
papiers peints qu'ils ont pris en photos. Sur les paysages, on s'en sort mieux, malgré une profondeur de champ assez limitée. Bref, le RenderWare en est à ses débuts (même si des jeux l'ont déjà exploité).

Animations: Elles me font un peu marrer, on sent bien que c'est le début de l'ére PS2: le perso a un balai dans le fion quand il se marche, il balance ses bras
comme une marionnette, ça fait pas du tout naturel, mais j'en rigole bien. ET alors pour l'IA, c'est juste: "J'ai mon gun pointé au sol, et quand je vois des ennemis à 20 mètres
moi, je tire! Je peux courir, marcher, rentrer dans une voiture, conduire un bateau, mais alors parler, je suis soit l'ami du héros, soit l'ennemi".

Histoire principale: Je la trouve assez inégale en termes de rythme. Avoir introduit, en début de mission, les cinématiques est un gros plus pour cet opus, ça change des
missions téléphone des précédents; mais toutes ne sont pas intéressantes pour autant, à Portland, ça passe encore, mais à Staunton Island, ça se dégrade à partir de Ray Machowski,
et quel dommage d'avoir une seule mission pour Shoreside, elle aurait gagné à avoir plus de missions vu son environnement. Si je devais retenir une seule de ces missions, c'est
à ex æquo, "Marked Man" et "Arms Shortage".

Quêtes secondaires: Celles de King Courtney sont pas mal, car, vous les finissez pour vous faire détester des Jamaicains... lol. En missions hors-route, "A Ride in the Park"
a failli me faire donner des crises. Mais les pires moments, où je me suis énervé, étaient dans la mission Ambulance, oui, cette saloperie de mission où il fallait chercher
les patients sans avoir de carte (j'oublie de préciser que cet opus n'avait pas de map quand vous appuyiez sur Escape) et la crainte que le véhicule se retourne à chaque fois.

Protagonistes: On reconnait bien la patte de Sam Houser à l'écriture, personnages caricaturaux typiquement américains dans leur style, j'aime tout particulièrement Asuka Kasen,
qui a un faible pour la torture; Donald Love, en connard de promoteur immobilier qu'il est de son espèce et Ray Machowski, en flic pourri totalement pourri.

Dialogues: C'est du tout bon aussi, avec son lot de "Fuck" et compagnie, mais c'est vraiment dommage qu'on les entende pas pendant les phases de jeux, dû surement aux
limitations des consoles PS2 - XBOX.

Doubleurs: Quelle agréable surprise de reconnaître, dés ce jeu, des voix familières que j'avais l'habitude d'entendre dans les films des gangster: Michael Madsen, Frank Vincent, Robert Loggia et Kyle MacLahan.

Perso Principal: C'est simple, il dégage rien. J'ai beau essayé de m'identifier à lui, j'y arrive pas.

Gameplay: Il y a pas mal de choses à dire. La conduite en voitures est pas mal, mais c'est assez difficile de les contrôler, et surtout, elles crament super vite (un coup de fusil
à pompe et elles flambent, c'est dingue! ouch); à pied, il a fallu que je m'habitue à l'absence de la visée automatique pour apprécier le système de visée très rudimentaire.
Ce qu'il y a de bien, dans ce jeu, contrairement aux suivants, c'est qu'on peut s'approprier toutes les armes; à la fin du jeu, on est Terminator!^^

Ambiance: Je la trouve à l'image de la ville à l'aube des années 2000, une ambiance froide et pas vraiment prenante, ça ne donne pas envie de s'y rendre.

Radios: Un des points forts des GTA, et celui-ci en fait partie. Mes préférés sont Head radio, Rise FM, Lips 106 et Flashback 95.6. Je n'ai pas trop écouté Chatterbox, ni Double Cleff Fm.

Version PC: Trés bien adaptée, on profite des mods, des effets de flou inexistants et une radio supplémentaire où on peut mettre nos propres musiques.

Bref, malgré les quelques défauts, bugs et compagnie, que j'ai pu déplorés durant ma session de jeu, j'ai beaucoup aimé cette virée de l'ère PS2 à Liberty City pendant 47 heures.

Ma note SensCritique: 8/10.
Ma note personelle: 84/100.
amigassf35
8
Écrit par

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Créée

le 22 déc. 2013

Critique lue 490 fois

5 j'aime

vito wodka

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5

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