Du grand LucasArt!
A l'heure des films Star Wars, Monsieur Lucas sortait en parallèle une édition de jeux vidéos "Lucas Arts" mais avait été clair : on ne fera pas d'adaptation de ses films à succès, et il encourageait la création de scénarios originaux. C'est ainsi qu'on a pu voir apparaître parmi les meilleurs jeux de l'histoire vidéo ludique tels la série des Monkey Island ou Day of the Tentacle.
De ceux qui m'auront marqué à jamais, ce jeu est largement en tête. Le scénario vous place dans la peau (ou plutôt dans les os) de Manuel Calavera, un agent de voyage qui se charge de trouver aux âmes des défunts le meilleur moyen pour eux (selon que leur vie ait été exemplaire ou non) d'atteindre la porte du 9ème monde et par la même occasion, le repos éternel. Si il doit travailler dans ce purgatoire, c'est parce qu'il a des dettes suite à une vie peu reluisante et il ne peut pas même se payer les voyage qu'il est sensé vendre.
Mais depuis quelques temps il ne récupère que des malfrats et clients de dernière zone qui ne le sortiront jamais de ce trou, contrairement à son collègue Domino qui vend des billet pour le 9Express (le voyage le plus cher) à tours de bras : il décide de découvrir les dessous de l'affaire.
L'intrigue est extrêmement bien menée, les doublages (VO comme VF) excellents, et le design affirmé. On se trouve dans un monde des morts ancré dans les années folles, où se croisent morts et monstres divers. Les personnages sont nombreux et certaines énigmes vous donneront du fil à retordre, mais la pléthore de dialogues et les scènes hilarantes ne vont lasseront pas de parcourir les décors du jeu.
Au même titre qu'un film ou qu'un livre, une bonne histoire et une bonne narration donnent une belle œuvre: c'est ainsi que Grim Fandango s'inscrit dans l'anthologie des jeux-vidéos, et reste pour moi une référence. A ne pas louper!
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