Half-Life est le premier jeu vidéo auquel j'ai joué, sur PC.
En émoi, la main tremblotante, je découvrais le trajet de Tram qui devait emporter le Docteur Freeman vers son destin...
Contrairement à de nombreux joueurs, je n'ai jamais trouvé long le début d'Half-Life, qui m'a permis - en vrai passionné - de découvrir le terrain, de me mettre dans l'ambiance.
À la fin du trajet, Gordon Freeman descend du wagon et est interpellé par un garde de sécurité qui doit lui ouvrir une porte : "vous êtes en retard, Freeman". C'est la toute première phrase du jeu, et l'une des meilleures citations.
Half-Life n'est pas un jeu qu'il faut acheter pour ses graphismes, mais parce qu'il est en grande partie la base de nombreux FPS, et qu'il concentre une bonne dose d'action et d'adrénaline au sein d'une histoire noire, mais remplie d'humour (le coup du micro-onde repris dans Half-Life², ou bien certains dialogues de scientifiques par exemple).
De plus, les délires scénaristes géniaux sont à leur apogée lors de la rencontre du G-man, qui marque la fin de l'histoire d'Half-Life, mais le début de toute la série de questions qui nous viennent à l'esprit.
Concernant le gameplay, Half-Life est la base des chemins linéaires, des actions répétitives, des casses-têtes matériels (comment accéder à telle ou telle ouverture, comment activer tel ou tel bouton etc.). Mais ce jeu n'en est pas moins facile : aujourd'hui, il reste l'un des plus difficiles pour moi, avec ses boss immortels (ou presque...)
En bref, pour ceux qui auraient abandonné la lecture, Half-Life est absolument à acheter, pour connaître ce Dieu des FPS.