Les commentaires élogieux par rapport à ce jeu me font me gratter la tête. Non, je ne considère pas I AM ALIVE comme un mauvais jeu en soi, je pense surtout que c'est un jeu râté et qui ne tient qu'à travers quelques concepts sur-utilisés dans le jeu.
Quelques mécaniques du jeu sont vraiment originales. D'abord, l'élément le plus intéressant sont els interactions avec les ennemis durant le déroulement du jeu. On doit pointer l'arme sur l'ennemi qui devra croire si oui ou non vous avez véritablement des balles et comme il y en a assez peu dans le jeu, vous risquez de ne pas en avoir ou en avoir seulement une durant la majorité du gameplay. Ça donne lieu à plusieurs moments stressants, mais la mécanique manque de finition. On doit constamment pointer l'arme sur l'adversaire sauf que l'ennemi décide lentement de s'avancer et pour le faire reculer, la seule façon de faire est de baisser l'arme et de la remonter. Mécanique qui devient lentement assez chiante. Oui on peut également envoyer l'adversaire dans des ravins ou des feux, mais pour se faire, vous aurez peut-être deux minutes de baisse mon flingue/remonte mon flingue pour y arriver, ce qui brise le réalisme du jeu.
J'ajouterais aussi que le jeu est quand même assez laid. On reconnaît à peine les visages des personnages et le personnage principal bouge parfois de façon assez stiff. L'ambiance post-apocalyptique ne m'a pas dérangé et j'ai trouvé certains édifices plutôt bien pensés. Mais le jeu manque de finesse dans ses graphiques et tout semble dessiner rapidement. J'ai véritablement eu l'impression de jouer à un jeu avec des concepts AAA pour lequel on a mis assez peu d'efforts pour le lancement, comme le montre CLAIREMENT la fin du jeu qui arrive comme un cheveux sur la soupe.
Je reconnais cependant que certains situations et quelques séquences d'escalades sont franchement bien pensées. Que le concept post-apocalyptique est bien présenté et bien exploité, je m'attendais cependant à bien plus et je pense que I AM ALIVE avait de le potentiel d'être un sacré bon jeu et qu'ici, on a quelque chose de très ordinaire.