Ce jeu aurait pu s’appeler « Le gringo qui tombe à pic », mélange de haute voltige et de dictature sud-américaine. Après avoir sauvé l’île de San Esperito de son régime dictatorial, un premier opus resté dans l’ombre à cause de l'omniprésence de GTA, l’agent Rico Rodriguez vient cette fois libérer l’île de Panao. A mi-chemin entre GTA et Mercenaries 2, Just cause 2 ne s’embarrasse pas d’un scénario trop subtil, afin de privilégier l’action pure.
Deux éléments impressionnent d’emblée et confèrent au titre sa particularité. Tout d’abord, l’impression de liberté puisque dès le début, les 1 000 km2 de la carte sont disponibles. Et pour les parcourir, tous les moyens sont bons : moto, avion de chasse, limousine, hélicoptère, scooter, bateau… L’autre originalité vient du héros lui-même, qui manie avec brio le parachute et le grappin. Ce dernier peut aussi bien servir à s’accrocher à un véhicule ou grimper à un immeuble qu’à capturer un ennemi. Les deux ensembles confèrent un rythme incroyable aux combats et l’animation du personnage est d’une fluidité bluffante. Malgré tout ça, les missions s’avèrent assez répétitives. Par ailleurs, le jeu regorge de petits clins d’œil, notamment avec la présence de l’île de Lost.