The door in the basement, c'est un simulateur de marche où alors que nous sommes tranquillement en train de ramasser des cartons dans la cave, nous nous retrouvons soudain dans un sous-sol caverneux inconnu où nous allons nous promener (avec une poignée d'énigmes mais c'est très léger et très sporadique) à travers des cavernes terreuses et des couloirs grisâtres (et répétitifs, comme si très peu d'assets graphiques avaient été nécessaires). Comme dans beaucoup de jeux similaires, on ne sait pas ce qu'on fait là, on ne sait pas pourquoi on fait ce qu'on fait, tout ce qu'on sait c'est qu'il faut avancer par n'importe quel moyen.
La majorité des couloirs se ressemblent (50% de cavernes de terre, 50% de murs de cave), les PNJ sont tous identiques (il y a une raison à ça dans l'histoire, mais quand même), et les énigmes (si on peut appeler ça des énigmes) consistent généralement à explorer une zone pour trouver un bitoniau (souvent bien visible ou bien éclairé) et à le ramener dans l'entrée de la zone.
De temps en temps, un ennemi va se mettre à nous courir après, et si ça surprend la première fois, ça ne fait plus grand chose à partir de la deuxième fois qu'on croise chaque type d'ennemi (non, même pas un petit jump scare pour nous donner un petit coup de fouet). Et puis on court plus vite qu'eux, donc...
Comme souvent également, pour essayer de nous aider à comprendre ce qu'il se passe, des bouts de papier sont disséminés un peu partout dans les niveaux (ce qui permettra également aux plus acharnés d'entre vous d'essayer de choper tous les bouts de papier pour obtenir un succès Steam supplémentaire pour frimer auprès de vos amis (yay !), mais que je n'ai pas pu avoir (ce qui, vous en conviendrez, est très dommage).
Donc voilà. Le jeu n'est pas spécialement beau, est assez répétitif et ennuyeux dans ses décors et ses personnages, mais pas trop suffisamment long (4-5h) pour qu'on s'endorme dessus (encore que, c'était parfois limite en y jouant à 2h du matin).
Temps de jeu : 4h