J'avais une appréhension avant de m'y mettre. Dans les tests, je lisais "dommage que le gameplay se fasse par l'erreur, et pas comme dans Braid dans une logique de récompense". Une fois de plus les critiques disaient n'importe quoi.
Limbo est simple et efficace. Il assoit son ambiance unique par un souci du détail rarement atteint. Chaque mort est un choc. On ressent de l'empathie pour cette version noir et blanc de Calvin (& Hobbes). Les énigmes sont sympa, vraiment, mais au final ce qu'on retire du jeu c'est peut-être ce qu'il suggère.
Le monde "des limbes", ces décors étonnants et mystérieux, la musique dosée à la perfection (généralement absente, et qui ne se montre que quand il faut). L'écho insaisissable des petits bruits qui circulent tout autour de nous. La sensation de fragilité quand notre personnage est accroché à un fil alors que le monde tourne autour de lui dans l'ombre.
Il faut être un peu poète pour l'apprécier, et pour peu qu'on soit philosophe en prime, on tient là un des meilleurs titres du XLA.
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