Little Big Adventure 2 par leo03emu
Dès les premiers instants, force est de reconnaître que le plaisir nostalgique surgit ! Mais ce n'est rien comparé au jeu lui-même qui est toujours l'un des meilleurs du genre, si ce n'est le meilleur. Seul quelques imperfection liée à l'age ont entachée ce magnifique jeu : une caméra que l'on replace soit même trop souvent, des contrôles à l'anciennes, des graphismes qui ont pris un coup de vieux, quelques énigmes un peu tirée par les cheveux... Ha non, en fait, c'est tout. Le reste est du pur génie.
LBA 2, comme son nom l'indique, est une petite aventure qui se transforme en grande aventure, qui va faire voyager Twinsen, le héros de l'histoire, à travers la galaxie. Tout commence avec son dino-fly qui fait une chute à cause d'un orage. Je n'en dis pas plus, si ce n'est que Twinsen part donc bien évidemment lui chercher des soins. Comme son nom l'indique aussi, LBA 2 est la suite directe du 1 qui est heureusement raconté à travers la vidéo d'introduction.
Le jeu se contrôle à la Alone in the dark (hé, les deux sont fait par Raynal après tout), c'est-à-dire qu'il faut faire tourner le personnage pour lui faire prendre la direction qu'on souhaite. Et oui, il faut s'y réhabituer. Points de vie, pièces, magies, trèfles et divers objets sont à récupérer durant l'aventure. Mais ce n'est pas tout. Le personnage peut aussi se mettre en 4 modes : Normal, afin de marcher simplement, de se servir de quelque chose et de parler aux personnages, le mode sportif pour courir et sauter, le mode agressif pour se battre et le mode discret pour marcher sur la pointe des pieds et ne pas se faire repérer. Bien vites, vous traverserez îles et village en quête d'une destination afin de parler à quelqu'un ou de récupérer un objet afin de faire avancer l'histoire. LBA 2 est tout simplement un jeu d'aventure action.
Alors pourquoi LBA et pas un autre ? Parce que dans LBA, il y a du pur génie comme je l'ai dis. Déjà, l'ambiance. Gamine de prime abord, elle laisse découvrir une bonne dose d'humour bonne esprit sans être gnian gnian. Les personnages sont très bien trouvé et sont magnifiquement servit par un doublage français de très bonne qualité. Il faut entendre le magicien à l'accent arabe ou les Knarthas avec des voix digne des 2 minutes du peuple de François Pérusse. L'histoire en elle-même est excellente. Très original, elle manie aussi des grandes aventures avec des petites quêtes de façon très drôle. Même les objets et les armes que l'on aura durant le jeu sont géniaux. Oubliez les les arcs, les boomerangs et les machins à la con de Zelda. Ici, la première arme du héros est...une balle ! Une putain de balle de balle rebondissante ! Selon que le mode dans lequel on s'est mis, le héros lancera la balle de façon différente. Par exemple, si on est en mode discret, il la lance en lob. On aura aussi une map monde en 3D, un jet pack, une corne de...Oups, j'en dis pas plus ! Mais ça change beaucoup de ce qu'on voit habituellement dans un jeu vidéo, tout en étant très marrant et jouissif à utiliser. On prend du plaisir à utiliser les nouvelles capacités que l'on débloque.
Techniquement, le jeu est en vrai 3D dans les extérieurs, et en 3D isométrique dans les intérieurs. Le mélange est très bon. Si les extérieurs sont de la simple exploration, les intérieurs laissent assez facilement place aux énigmes et au labyrinthes. Une chose à regretter, les musiques. Non, elles sont excellentes, mais mal mise en valeur. En effet, le jeu à tendance à en faire tourner quelques unes en boucle, quitte à ce qu'elles n'ont aucun rapport avec l'action. De plus, ça donne l'impression de n'avoir affaire qu'à une bête playlist. Des séquences cinématiques sont présentes tout au long de l'histoire. Evidemment, c'est de la vieille CG de 1997, mais bon, c'était les petites récompenses de l'époque.
Une quinzaine d'heures doivent bien suffire à terminer LBA. De quoi se laisser finir ou re finir le jeu. Aujourd'hui, les joueurs rêvent quand à une suite qui a été en projet. Frédéric Raynal serait sur un nouveau projet de jeu vidéo, mais il est encore inconnu.
