L'autre fois, j'étais tranquillement en train de piquer la première place à un Yoshi Italien quand je me suis soudain demandé pourquoi diable j'aimais autant Mario Kart. La seconde d'après, j'entrai en collision latérale avec un bouquetin qui trémoussait son derche au milieu de la route. Non mais sans déconner, UN BOUQUETIN QUI ROULE DU CUL au milieu de la chaussée. Ca m'a suffit comme réponse. Nulle part ailleurs je ne trouverai un jeu aussi grotesque et addictif que celui-ci. Quitte à me prendre des carapaces dans le fion pendant l'éternité.
Pourtant, ça partait mal. 'sont gentils Nintendo, mais un vieux deltaplane et la possibilité de rouler sous l'eau, c'est un peu limite comme nouveauté. Sans parler de la facilité vertigineuse du mode solo, une véritable honte. Après avoir bouclé le solo en une soirée, il nous reste quoi, hein, hein ?
Eh bien, il nous reste simplement le meilleur aspect du jeu : LE MULTI. J'étais pas chaud au début pourtant, je m'attendais à vivre la même chose que dans le multi de pokemon, c'est à dire de devoir casser uniquement la gueule de joueurs japonais. Et finalement, contre tout attente, ce n'est pas le cas, puisque force est de constater que j'ai dérouillé (et je me suis fait dérouillé par) davantage d'Européens que de nippons. En gros, Nintendo a voulu se la jouer à la Call Of Duty : bacler le solo et se réfugier derrière le multi. Peu importe, c'est tellement fluide et jouissif que je leur pardonne (presque).
Evidemment, on pourra continuer à reprocher le côté random des courses, mais seulement si on est un gros frustré qui perd sans cesse.