Un jour ordinaire de la vie d’un Ninja
J’attends patiemment dans l’ombre, guettant ma proie – un garde qui fume une cigarette en scrutant le lointain – pour déterminer la meilleure façon de le trucider. Car cela ne fait aucun doute, il va mourir, je suis bien trop agile, adroit et discret pour louper le condamné. Non la question est ici : comment vais-je l’étriper avec classe ? Me faufiler dans son dos pour lui ouvrir la jugulaire ? Trop simple ! L’aveugler avec un fumigène puis l’empaler de front sur mon katana ? Non, trop primaire !
Soyons plus inventif ! Mon plan se doit être des plus machiavéliques. Je l’attire avec le cadavre encore chaud de son collègue que j’ai occis un peu plus tôt, puis caché derrière une benne à ordure, je me glisse dans son dos, me suspend à une branche au dessus de lui, puis l’empoisonne d’un jet de shuriken enduit d’un puissant hypnotique, il devient fou et tire dans tous les sens mais surtout sur ses compères. Bilan : deux victimes. Je mets finalement un terme à la vie de ma pauvre victime en l’étranglant avec mon grappin et en laissant son corps inanimé pendre comme une vulgaire carcasse de viande froide…Bam ! 750 pts ! Jamais la course au scoring n’avait été si macabrement jouissive.
Voilà juste un maigre aperçu des possibilités de gameplay offertes par Mark of the ninja, un jeu qui ne se prend pas au sérieux, mais qui est sérieusement inventif.