Marlow Briggs and The Mask of Death
6.4
Marlow Briggs and The Mask of Death

Jeu de ZootFly et 505 Games (2013Xbox 360)

Franchement, je perds mon temps, découvrir des jeux pas très connus par l'entremise de l'Xbox live gold, c'est bon, j'en reçois un paquet, par contre trouver de bons jeux pas connus par l'entremise de l'Xbox live gold, c'est juste quasi ultra rare.
A chaque fois que je lance un jeu, je joue à la roulette russe, ou bien à la boule 8 qui répond aux questions.
"Ce jeu va t-il m'énerver" (secoue la boule) "C'est bien parti."
Avec ce message fatidique, je me lançais sur Marlow Briggs, une nouvelle étape sur le chemin pavé de bonnes intentions mais qui se résout à être un long vagabondage aux pays des petits étrons, tandis que Oblivion et Fallout 4 m'attendent gentiment, je les ignore bêtement et m'engouffre dans la merde en ne prenant même pas la peine de me boucher le nez.


Bon allons, où est cette liste des défauts ?
Ah la voilà, je me doutais bien qu'elle traînait dans le coin. Attendez, humpf, elle est coincée.
En même temps, elle est tellement épaisse qu'elle me sert de cale pour la table.


Acte un : Le côté blockbuster !


A la différence de Deadfall Adventures, le jeu assume beaucoup plus son côté blockbuster, et n'hésite pas à en laisser partout après leur passage, on peut en dire du bien comme on peut en dire du mal, mais au final, j'ai trouvé l'aventure captivante et divertissante tellement l'accent était mis sur l'action.
A tel point, que la caméra en devenait juste folle à lier de vivre une aventure aussi palpitante, pas une seconde elle ne manquait l'occasion de traverser les murs, changer d'angle toutes les deux secondes, reculer d'un grand pas, zoomait sur le sol, ou bien me manger une bonne partie de l'écran à cause du cadrage prédéfini. Inutile de dire qu'elle m'a tué une bonne dizaine de fois, durant les sauts et les combats.
Parlons d'un autre élément qui veut faire participer le joueur à une des plus grosses aventures qu'il ait jamais vécu, les vibrations. Dans la plupart des jeux, je la coupe puisque
1) C'est insupportable.
2) Elle est posée n'importe quand.
3) Elle ne sert pas à grand chose.
4) Et puis certains jeux ne donnent pas la possibilité de l'enlever.
Imaginez alors, que ce jeu a le plus mauvais système de vibration de la planète, tous ces défauts y sont réunis pour créer le mélange le plus immonde que j'ai jamais vu. Chaque coup que Marlow Briggs donne, elle vibre, chaque fois qu'il y a un truc qui explose, elle vibre, chaque fois qu'un élément du décor se casse la tronche, elle vibre, et le pire, à chaque fois que vous marchez, vous devinez, elle vibre.
Non je déconne, c'est seulement dans le marais, toutefois ça reste assez agaçant. Ce n'est pas la gentille et good vibration, non, c'est la grosse vibration qui rappelle plus le bruit d'une tondeuse sur notre cuir chevelu. Pour dire, qu'après avoir joué à ce jeu, j'avais l'impression que tout autre matière était plus douce.
Pour continuer sur la veine action, qu'elle a été ma surprise de voir que les cinématiques, d'une, ne sont pas très bien animées (mieux tout de même que Deadfall), et puis certaines se contentent juste d'un plan fixe et des expressions faciales dignes d'un Mirror's Edge.


Acte deux : Le scénario.


Il ne vole pas haut, ok, on doit sauver la princesse et tuer le mauvais chinois mais au moins il colle bien à l'aventure, et nous permet de profiter de bons dialogues entre le masque et Marlow Briggs, la relation qu'ils ont tous les deux est intéressante et porte à quelques phrases biens ficelées.
Bien évidemment, il ne faut pas oublier de dire qu'une phrase passe en boucle, et qu'on peut l’entendre plusieurs fois durant l'aventure. Elle en perd de son charme :



"Je vais vous appeler, princesse de la mort !"



Le héros avait répondu la première fois, puis il dira rien pour les autres, le masque s'est reçu plusieurs vents consécutifs, ouf qu'il porte un masque, autrement on aurait vu le visage du désespoir. A vrai dire, c'est peut être celui que j'ai porté tout du long.
Bref, le jeu sera rythmé par quelques notes laissées par la princesse à sauver, par contre, je me demande bien comment elle a pu écrire ça puisque le méchant bouge tout le temps, qu'elle est surveillée par les gardes, et qu'elle les pose de manière random. La magie du hors-champ !
En plus, ils ont eu la flemme de poser une lettre devant la tête du joueur comme dans les films de Wes, avec ce que la fille dit, résultat, on a le droit à un écran flou et des sous titres, cool !
Bon laissons tomber, revenons en au méchant, Heng Long, qui a le pouvoir de construire des montagnes et de devenir maire d'Aztec City !
"Mais monsieur le maire, vous êtes dans un monde parallèle, comment pouvez vous contrôler le vrai monde à partir de celui-ci ?"
"Je vous ai montré ma collection de biscuits chinois ? Je l'ai dans ma poche."
PAN !


Acte trois : Le gameplay et la maniabilité.


Je tiens à dire que j'ai une haine profonde pour tous les jeux où il y a des X4 qui s'active en haut de l'écran, et qu'il faut continuer à frapper autrement il disparaît, ça crée une si grosse frustration et ça me déconcentre de la vrai bataille. Quand il disparaît, la rage me prend et je m'attaque verbalement au personnage trop lent. Si vous le lancez dans une tripotée de coups, il ne s'arrêtera jamais et vous perdrez le contrôle. Pratique quand on tombe contre des boss où il faut éviter une attaque quasi mortelle.
Cela me fait penser directement au boss de l'air, une vraie ordure, dans sa seconde phase plus dure que la première, il enchaîne des coups qui n'indique en aucun cas le nombre de téramètres à prendre pour éviter, et si le personnage a la mauvaise idée de donner des coups à tire-larigot, il se prend le coup car incapable de bouger. Faut dire que le boss est mal fait, il régénère ses points de vie si on le tape pas mais il est vulnérable seulement quand il tape, et les coups spéciaux ne marchent pas. Banco ! Dommage mais j'ai pas tous les points du bingo pour dire qu'il est pire que Docteur Vandetta.
Rajouté à l'hyperactivité physique qui oblige Marlow d'avancer quand il fait un coup, pratique quand on tombe contre des boss imprévisibles avec des patterns ridicules.
Cela me fait penser au boss de fin mais j'en parlerais à la fin.
Dernier détail qui n'est pas juste un détail, les combats peuvent être évités, il n'y a aucune barrière invisible, enfin au début puisque bien plus tard, les ennemis sont possédés et bloquent le joueur avec des murs maléfiques. Grâce à cette technique, j'ai pu passer un boss, il y a de quoi en rire, cependant, j'arrive pas à enfiler le masque de la comédie, seulement celui de la pitié.
Il faut en plus savoir que les combats sont très mal équilibrés, 2 ou 3 ennemis parfois attaquent le joueur et même en avançant dans le jeu, ça ne s'arrange pas. Le principe du Hack'n slash, c'est de tuer des dizaines d'ennemis qui sortent de partout, pas de taper deux trois inconnus qui sont clairement en sous nombre.
Parfois, c'est l'autre extrême qui montre le bout de son nez, trop d'ennemis puissants à la fois, avec certains qui nécessitent plus de 150 coups afin de les mettre à terre.
Déjà que le gameplay est raté, quatre armes, et une seule vraiment utile, la faux extensible, les autres sont trop lentes, les supers pouvoirs sont tous les mêmes, il y a juste l'élément naturel qui change, et les points d'amélioration sont trop accessibles, il y en a partout à tel point que j'achetais toutes les améliorations en un coup dès que je découvrais un nouveau pouvoir.
J'ai oublié de parler du super pouvoir planeur, qui permet de mourir en beauté, tellement l'ergonomie a foutu le camp, des fois il s'active, des fois non, et des fois trop tard.


Acte 4 : La fin


Un jeu pourri finit toujours par un boss pourri, et il ne déroge pas à la règle, du fait des défauts que j'ai énuméré plus haut, le boss est trop long.
Vous avez compris la blague ? Le méchant s'appelle Heng Long. Il est trop long ce boss. Bon j'arrête.
Long pas en nombres de phases mais en durée, pour garder ma vie intacte je lui filais deux coups par deux coups à chaque attaque. Pourquoi je fuyais aussi vite le boss ? Ce dernier a la mauvaise manie d'avoir des patterns trop indissociables d'autres techniques, et celle que j'essayais d'éviter était la plus mortelle. On peut aussi voir un désir de recycler afin de préserver notre avenir grâce au développement durable, les quatre phases du boss sont composées des mêmes techniques. Il y en a juste une qui est nouvelle mais qui est totalement inoffensive.
Et vous voulez de la musique ? Durant le boss ? Pff, c'est pour les amateurs ça, hopes and dreams vous dites ? Mais non, il faut retourner aux grands classiques, vide en ré mineur de Beethoven, tu connais ? Il a créé cette musique pour exprimer sa surdité ! On en apprend tous les jours !
Ceci est une anecdote de Gaston de la Bellevue.


Acte bonus : Les crédits.


Sûr que personne n'allait apprécier leur jeu, les développeurs avaient déjà dans l'idée de créer un succès où le joueur devait passer toutes les cinématiques du jeu, par contre, ils ont pensé à obliger le joueur avec un autre succès d'attendre les crédits jusqu'à la fin.
Pourtant, voilà, ce n'est pas des crédits ordinaires. Vous jouez un petit masque muni d'une fusée qui doit remonter le long des noms des développeurs mais il doit les éviter. Idée originale vous pouvez me dire, malheureusement la maniabilité est à chier et le niveau fourmille d’artefacts à récupérer, tous plus gonflants les uns des autres.
A vrai dire, ils auraient du mettre la boîte du jeu à éviter avec la tête de Baboulinet, elle aurait suffit à nous faire peur.


Merci d'avoir lu cette critique, n'hésitez pas à commenter si affinité, enfin, si vous avez pu jouer à ce jeu, ce qui comprend clairement 0.01 % de la communauté senscritique. J'aimerais bien partir sur de bons jeux pour une fois, peut être que Tomb Raider Underworld vaut la peine ?
A un moment, il faudra bien que je dise "à bas les masques" dans le bal des illusions, mais ce moment n'est pas venu, il reste tant de jeux à tester et si peu de temps...

Diegressif
4
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le 14 janv. 2018

Critique lue 249 fois

Diegressif

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