Jouer à un Ghibli, le rêve.

Comme beaucoup, les films de Miyazaki et du Studio Ghibli en général ont bercé mon enfance et ont une signification particulière pour moi. Du coup, j'ai beaucoup aimé Ni no Kuni qui donne vraiment l'impression de jouer à un Ghibli.

C'est la première chose que l'on remarque: c'est magnifique. Si on n'a rien contre le cell-shading, on ne peut qu'apprécier ce monde coloré et magique. Les musiques aussi sont superbes, composées par Joe Hisaishi en personne et ça s'entend. Lorsque je suis allée pour la première fois à Ding Dong Dell, je n'en revenais pas mes yeux et j'ai eu du mal à en partir pour continuer l'histoire. J'ai beaucoup aimé l'ambiance générale aussi, qui fait très RPG à l'ancienne. A beaucoup de moments, j'avais l'impression de jouer à Tales of Symphonia.

J'ai eu beaucoup de mal avec le système de combat au début. Difficile de le décrire à ceux qui n'y ont pas joué... En gros, c'est un espèce de mélange étrange entre Tales of Symphonia, Persona et Pokemon. On capture des monstres qu'on fait évoluer et ensuite on les invoque. En combat, on dirige directement un de ces monstres qui peut soit donner des coups classiques soit faire des attaques spéciales. C'est un peu difficile de s'y retrouver avec les différents types de monstres, mais une fois qu'on a compris comment ça marche, ça a un côté défouloir qui n'est pas désagréable.

Défauts: trop répétitif, trop d'aggro de monstres, clins d'oeils maladroits à Ghibli, histoire et persos nazes, trop de choses laissées pour après la fin du jeu.