Nidhogg, de cape et de pixel

Nidhogg est une petite perle issue du milieu du jeu-vidéo indépendant. Le principe de base est très simple, deux duellistes à l’épée, chacun va devoir embrocher l’autre, puis passer du côté qui lui fait face. L’escrimeur de gauche devra donc aller à droite et inversement.

Dit comme ça, ce n’est pas très enthousiasmant, et pourtant. Servi par un design « old school » aux pixels excessivement gros, un gameplay dynamique et une musique électro composée par Daedelus, tous ces paramètres font de ce jeu une réussite totale.

Quand on se retrouve avec la manette dans les mains, au début on tâtonne, on donne quelques petits coups d’estoc malhabiles. Puis, presque par mégarde, on transperce son adversaire. Le rire s’engage, on nargue notre rival. De là, on passe de l’autre côté (je parle de l’écran), une course poursuite s’amorce, l’adversaire nous talonne. Puis, un autre duel, mince, on se fait occire lamentablement en se jetant sur l’épée du « bonhomme bâton » orange. Maintenant, c’est nous qui devons le poursuivre. Le rythme augmente, les rires aussi, on se rend compte alors que deux bonhommes très « pixelisés » nous font passer un super épisode vidéoludique.

Nidhogg, ce sont des chouettes moments à partager en s’embrochant amicalement. Cela nous montre qu’un bon gameplay peut tout changer, ce n’est pas parce que le jeu est en haute définition, avec une carte immense, qu’il sera une source de plaisir. Nidhogg, c’est de la 2D old school et ça fonctionne, c’est génial.