Octopath Traveler
6.9
Octopath Traveler

Jeu de Square Enix, Acquire et Nintendo (2018PC)

Top 8 histoires débiles (attention spoilers)

Je fais jamais de critiques et je viens même jamais sur ce site mais j'ai passé 60h à lire les dialogues de ce jeu, et au moins 4 à essayer de battre le boss final stupidement difficile, j'estime donc avoir droit à un défouloir.


Déjà, histoire d'être de bonne foi, j'ai mis 6, car le jeu a quand même énormément de points positifs, ce qui m'attriste d'autant plus, car Octopath Traveler est une occasion manquée titanesque. Allons y en vrac (car après on va passer à la partie marrante où je rage) : les graphismes sont, je trouve, très beaux (le côté un peu "diorama" marche super bien), le bestiaire est riche et inventif, le gameplay est très bien (j'ai pas joué à beaucoup de tours par tours mais j'ai bcp aimé le gamefeel et les combats, même si certains sont d'une longueur totalement absurde), l'OST est superbe (et heureusement pcq quand tu passes 1h30 sur un combat de boss, si la musique dans le fond est un truc à chier en 8bit, t'as juste envie de te flinguer).


Voilà, maintenant passons à ce qui nous pose un gros problème ici : LE SCENARIO. J'ai fait des recherches, car je me suis même demandée si ils avaient embauché des scénaristes pour écrire ça ou si c'était les dev qui s'en étaient occupés entre deux lignes de code. Mais non, à mon grand dam, des gens dont c'est le métier ont écrit ce scénario désespérant. Heureusement, je n'ai pas joué seule, nous étions donc deux à péter des câbles face aux dialogues dégoulinant de banalité, ce qui m'a permis d'apprécier tout de même mon expérience de jeu.



Introduction : comment écrire une ligne narrative pour Octopath Traveler ?



C'est extrêmement simple. Commencez par prendre un personnage, attribuez lui une classe socio professionnelle. Choisissez bien, car par la suite il ne sera défini quasiment que par ça : les villes dans lesquelles il ira seront toutes des fan absolues de (insérer classe socio professionnelle en question), il commencera toutes sa phrases par un truc du style "sur mon honneur de marchand", "moi qui adore les livres car je suis un érudit...", "je manie très bien l'épée car je suis le guerrier", etc etc...


Si vous voulez donner un petit plus de nuance à ce personnage, vous pouvez aussi lui trouver une valeur a défendre, par exemple l'honnêteté, la gentillesse ou la confiance (oui, on a pas dit que ça devait être de grandes valeurs philosophiques -cherchez du basique, vous prenez pas trop la tête). Ainsi, par la suite, tous les individus contrevenant à cette valeur deviendront l'ennemi juré de votre personnage, car votre personnage est gentil contrairement aux méchants qui eux, sont méchants. Ce qui est super, c'est que ces méchants pas très gentils seront l'occasion idéale de créer un boss, mais aussi de permettre à votre personnage de faire de grands discours sur pourquoi sa valeur positive est mieux que la valeurs négative du méchant. Et c'est parti pour des heures de monologues tout à fait passionnants sur pourquoi partager la connaissance ou être honnête, c'est bien (au cas ou vous ne seriez pas au courant).


Ne vous souciez pas de la cohérence : un de vos personnages défend des valeurs d'honnêteté alors que l'un des autres personnages de la team est un voleur de grand chemin ? OSEF, de toutes façons c'est un gentil voleur, contrairement aux autres voleurs qui eux, ne sont pas dignes de confiance.



Top 8 histoires les plus stupides de Octopath Traveler



Ok maintenant c'est parti pour un énorme TOP 8 de l'histoire la plus décente à la plus merdique.


8 - Thérion le voleur
Si Thérion se retrouve au bas de cette liste, c'est tout simplement parce que il est le seul à avoir un appel à l'aventure décent. Contrairement à tous les autres personnages qui se fabriquent un problème pété du cul puis se disent "omg et si je partais en voyage ?? c'est vrai que je pourrais rester ici mais si je fais ça y'aura pas de jeu vidéo donc en voiture Simone", Thérion n'a pas le choix. J'irais jusqu'à dire que le piège qu'on lui tend est plus ou moins inventif (malgré un retournement de situation... hé bien, d'une idiotie qui n'a d'égal que les 8 autres lignes narratives de ce jeu). La valeur de Thérion, c'est la confiance, parce que vous voyez il y a longtemps Thérion a été trahi par son BFF voleur avec qui ils ont fait les 400 coups, ce qui fait de lui un personnage dark et torturé. Son BFF l'a trahi pour des raisons assez floues, qui pourraient être résumées par "je suis méchant gnark gnark gnark". J'ajouterais que tout cela est d'une éthique assez douteuse, car Thérion est un voleur, et pas un Robin des bois, bien au contraire, Thérion est un allié de la bourgeoisie. Mais voilà, Thérion reste un personnage décent, en plus grâce à lui on peut piquer des trucs aux PNJ, et ça c'est cool.


7. H'aanith la chasseresse
J'ai dis plus haut que Thérion était le seul à avoir un réel appel à l'aventure, mais c'est faux, c'est aussi le cas de H'aanith. Seulement, dans son cas, c'est vraiment basique : "mon maître/père adoptif a disparu, je dois aller le retrouver". Il va s'avérer que le gus s'est fait pétrifié par une bestiole pas super gentille, mais HEUREUSEMENT il nous suffit de la tuer pour que notre pote soit sauvé ! Ouf ! Bon du coup, y'a pas beaucoup de possibilités en terme d'ennemis, ce qui fait que les 3 premiers boss vont être des retournements de situation palpitant du genre : "omg ! un loup géant veut manger les villageois" ou encore "oh mince ! un dragon garde la plante dont j'ai besoin ! merde alors ! on l'avait pas vu venir !". Le point positif, c'est que lesdites créatures sont quand même très swag en terme de visuel. Sinon H'aanith défend pas vraiment de valeur, ce qui nous épargne des dialogues pseudo existentialistes sur pk la vie pk la mort, remplacés par des anecdotes sur Maître Z'aanta.


6. Olberic le guerrier
Olberic pourrait très bien rester chiller dans son petit village d'adoption, mais voilà, quelque chose le travaille : il ne sait plus pourquoi il brandit son épée... questionnement existentiel tragique s'il en est, le type va donc partir à la recherche d'un coéquipier qui l'a trahit à l'époque, causant la chute de sa ville d'origine, pour finalement se rendre compte que c'est pas lui le vrai méchant !!!! Il va finir par trouver un sens à sa vie, à savoir défendre son village contre les méchants bandits. Dans chaque ville où se rend Olberic, les gens sont soit fan des GUERRIERS, soit fan de lui (car Olberic est un mec qui pèse dans le milieu de la baston). Point positif : Olberic s'exprime à travers son épée, du coup la plupart de ses dialogues c'est "..." et "ok vient on se tape", ainsi les chapitres de Olberic sont rapides et concis, on se fout sur la gueule et c'est ça qu'on aime.


5. Primrose la prosti... euh la danseuse
Primrose est un meuf de la haute société déchue suite à l'assassinat de son père par des méchants (preuve qu'ils sont méchants : ils portent des vêtements noirs, une capuche et ont des tatouages de corbeaux. Et ils tuent des gens aussi, mais bref). Elle a donc passé sa jeunesse à se prostituer, enfin je veux dire à danser pour un vieux dégueulasse, dans le but de retrouver les assassins de son père (pas vraiment compris le rapport entre les deux mais apparemment, ça en a un). Dans chaque chapitre elle tue des gens qui ont été impliqués dans l'assassinat de son père, c'est moralement discutable mais y'a pas l'air d'avoir de tribunaux sur Osterra alors ok, on sait même pas vraiment pourquoi ces gens en voulaient à son père (mis à part le fait qu'ils sont méchants alors que son père est gentil). En parallèle, Primrose se pose énormément de questions sur la foi, occasionnant des monologues INTERMINABLES et vide de sens du style : "père... vous m'avez appris que la foi est mon bouclier... mais en quoi ai je foi?? comment avoir la foi ? qu'est ce que la foi ? pk la vie, pk la mort ?". Ca tombe bien, car les personnages qu'elle rencontre se posent les même questions, et ça c'est super car comme ça on a encore plus de dialogues sur le sujet !!!


4. Cyrus l'érudit
Cyrus est un érudit fan d'érudition, de mystère et de livres, comme tous les gens dans les villes qu'il traverse. Sa valeur, c'est le partage du savoir, par conséquent dans l'histoire de Cyrus les méchants veulent instrumentaliser le savoir à des fins malhonnêtes ou le garder pour eux, ce qui est vraiment pas très gentil, mais heureusement, notre bon Cyrus est là pour leur faire la morale ! Et s'ils ne changent pas d'avis, de toutes façons ils se font péter la gueule, donc tg et donne tes bouquins à la bibliothèque municipale. L'appel à l'aventure de Cyrus est non seulement ridicule mais en plus un poil problématique. Il se rend compte qu'un livre de magie noire a disparu de la bibliothèque depuis 15 ans, et comme c'est un érudit fan de mystères, d'enquêtes et de réflexion, il a trop trop envie d'aller chercher ce livre (intitulé Au fin fond de l'enfer, perso je trouve qu'on dirait plus le titre d'un épisode de Charmed voire d'un Harlequin qu'un livre ultra dangereux avec des incantations qui peuvent te transformer en démon). Sauf que, il est professeur à l'université ! Flûte, il ne peut pas partir ! Mais heureusement Thérèse, petite connasse jalouse du fait que la princesse royale soit l'étudiante favorite de Cyrus, va aller l'accuser d'avoir atteint l'honneur de la princesse et Cyrus va se faire renvoyer ! Quelle formidable nouvelle, il va donc pouvoir aller chercher son foutu bouquin, et il est tellement content qu'il va même remercier Thérèse de l'avoir accusé à tort. Cyrus a également été béni d'un troisième trait de caractère (ce qui n'est pas rien) : il n'est pas doué avec les femmes. En effet, a chaque fois que Cyrus a une interaction parfaitement banale avec une femme, un autre personnage va bondir pour lui dire "ahahha Cyrus tu es vraiment pas doué avec les femmes" (prenez des notes, car ceci est une masterclass de character building)


3. Ophilia la prêtresse
J'ai mis Ophilia 3eme car son évangélisme me casse les couilles. La valeur d'Ophilia, c'est la gentillesse et la niaiserie, Ophilia est gentille, très très gentille, tellement gentille qu'elle va partir en pélerinage à la place de sa soeur pour que celle ci puisse rester au chevet de leur père. Le problème, c'est que le pèlerinage c'est plutôt posé, ca consiste juste à aller de ville en ville pour raviver une flamme bleue dans les cathédrale, du coup, hé bien il n'y tout simplement rien à raconter. Chapitre 2, vous arrivez, vous avivez la flamme, bon bah voilà c'est fait, rien ne se passe, mais là y'a un mec de l'équipe d'écriture qui est intervenu : "hé au fait les gars, on est pas censé faire un boss par chapitre ? elle va se battre avec qui la nénette là ?". Heureusement, ses coéquipiers ont de la suite dans les idées ! "mais tranquille frérot ! là elle va rencontrer des chiards qui ont perdu une broche qui s'est fait voler par un loup géant !" "ah bah ouais pure idée mdr, afterwork ce soir ?". Après ça, y'a un vrai méchant, très méchant car il veut que les gens vénèrent une nouvelle religion, alors que la bonne religion c'est celle d'Ophilia !!! Donc allez hop on lui pète la gueule, de toutes façons on est là pour ça, en plus il a voulu pervertir notre sistah ce batard. Honnêtement j'aurais préféré que notre soeur meure, ça nous aurait épargné des flashback chiants sur une histoire de deuil de pigeon et sur "ouin ouin papa est mort :(". Dans toutes les villes où va Ophilia, les gens sont fan de euh... de prêtres ? donc tout le monde est super content de la voir à chaque fois, les enfants veulent devenir prêtres de la Flamme sacrée, sauf dans la ville finale vu que le méchant a corrompu le peuple, et ça, l'ego d'Ophilia en prend un coup.


2. Tressa la marchande
Là on arrive dans la zone critique, la zone où l'histoire est tout bonnement inexistante. Nous faisons donc la connaissance de Tressa, marchande insipide mais apparemment super forte pour dénicher les bonnes affaires (et ça, on le sait pcq les personnages s'exclament régulièrement : "ah toi Tressa, t'as vraiment le nez pour les bonnes affaires !"). Tressa rêve d'aventure, et jusqu'à présent elle ne partait pas parce que euh... bah pour aucune raison en fait, juste elle végétait, jusqu'au jour où des pirates lui volent un truc ! Et le vol c'est mal, car l'honnêteté est la valeur attitrée de Tressa, celle ci va donc aller les démarrer avec l'aide Thérion le voleur (ouais non mais lui c'est pas pareil, enfin voilà y'en a des biens quoi). Suite à ca, elle va partir en voyage, pour trouver... ??? je sais pas vraiment, juste elle part à l'aventure, parce qu'elle a envie, un peu comme moi cet été j'ai super envie de partir en vacances en Italie, surtout n'hésitez pas si vous désirez faire un jeu vidéo sur le sujet. Tressa dit souvent des trucs qui montrent qu'elle est marchande comme "sur mon honneur de marchande", et toutes les villes où elle va, les gens sont évidemment, vous le voyez venir, fan de marchandage. Sauf que beaucoup de gens sont malhonnêtes :( pas comme elle qui est honnête, comme par exemple ce propriétaire riche qui s'approprie la richesse des pauvres. Tressa la marchande est, contre toute attente, anti-capitaliste, sa noblesse d'âme va même la pousser à refuser 1 MILLIARDS DE "FEUILLES", quelle conne putain elle aurait pu devenir Jeff Bezos en gagnant honnêtement son argent, mais elle a pas l'air de savoir ce que c'est, 1 milliard. 1 milliard qui lui est offert par un riche propriétaire mais apparemment, lui il est gentil vu qu'il organise une foire aux marchands chaque année, ce qui est plutôt sympa. L'histoire de Tressa se termine au même endroit qu'elle a commencé, c'est à dire chez sa daronnerie, avec rien en plus, aucune évolution. Bref, c'est nul, mais ce n'est rien comparé à notre top 1 incontesté...


1. Alfynn l'apothicaire
Tout comme Tressa, Alfynn n'a aucune histoire, mais il se trouve que Alfynn est, par dessus le marché, le roi des trous de balles. En combat il ne sert à rien, le mec est une plaie à avoir dans son équipe. Jusqu'à présent, je vous ai dis que les appels à l'aventure étaient globalement médiocres car souvent, le personnage aurait très bien pu rester là où il était mais pour les besoins de l'histoire, fallait qu'il bouge un peu son derche ; dans le cas de Alfynn, c'est encore mieux car non seulement il aurait pu rester là où il est, mais en plus, on nous montre que sa présence est indispensable dans son village. Mais il s'en branle, plutôt que de rester dans son bled à aider ses concitoyens, il se dit qu'il faut qu'il voyage pour aider d'autres gens, car quand il était petit sa vie a été sauvé par un apothicaire voyageur qui est depuis ce jour son modèle dans la vie. Donc Alfynn va faire la même chose, offrir ses services gratos, se faire bolosser et littéralement traiter comme un clochard, mais tout prendre avec le sourire car sa valeur, c'est l'altruisme. A un moment, il va sans le savoir soigner un meurtrier et kidnappeur d'enfants, ce qui va créer chez lui une vague remise en question, très vite désamorcée autour d'une p'tite pinte à la taverne, car oui Alfynn est un bon vivant, qui kiffe se mettre des races à la 8.6. A la fin, y'avait plus d'histoire pour lui, parce qu'en réalité il n'y en a jamais eut ; le boss final est donc pathétique : il s'agit d'un aigle géant qu'on doit battre pour lui prendre une plume pour soigner un mec contre son gré car celui ci voulait se laisser mourir (ouais on peut soigner des maladies gravissimes avec une plume d'aigle). Quel twist, quel dénouement, quelle bataille épique pleine d'enjeux divers et variés, j'ai frémis pour le personnage et... non, franchement j'avais hâte qu'on mette fin à mes souffrance, en plus Alfynn parle h24 omg mais qu'est ce qu'il peut ouvrir sa gueule c'est un monde ca tout de même de parler autant pour ne rien dire. Pour vous dire à quel point ce personnage fait pitié, à un moment y'a une scène de10 min où des enfants lui offrent des coquillages et il pleure, et les enfants lui demandent "pourquoi tu pleures ?" puis "pourquoi t'es aussi mal sapé mec sérieux respecte toi non ?" et Alfynn, revigoré, reprend la route.


C'est donc la fin de cette critique certifiée 100% de bonne foi, j'espère vous avez kiffé

CharlinePierret
6
Écrit par

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le 20 avr. 2021

Critique lue 791 fois

8 j'aime

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8

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