Odin Sphere
7.6
Odin Sphere

Jeu de Vanillaware Ltd., George Kamitani et Square Enix (2007PlayStation 2)

Ha ben voilà un rpg qui n'est pas complétement bouffé par les cinématiques et qui laisse une part non négligeable au gameplay. Comme quoi il ne faut pas désespérer, la vie ne s'arrête pas après Valkyrie Profile. ^^

Odin Sphere est original à plusieurs titres. L'histoire, trop compliquée pour être résumée, oppose plusieurs puissances (Valkyries, nains, Elfes, humains, êtres de feu, dragons, etc...) au sein du royaume d'Erion. Un chaudron capable d'aspirer les phozons (flocons d'énergie que laisse un corps en mourant) est convoité, car il peut donner le pouvoir. Le joueur incarne successivement Gwendolyn, une Valkyrie ; puis Cornelius, un prince qu'un sort a transformé en Pooka ; Mercedes, une jeune elfe immature qui va devoir devenir reine ; Oswald, un humain qui a donné son âme en échange de pouvoirs venus de l'autre monde ; et enfin Velvet, une sorcière en chaperon rouge.

Pour chaque personnage, il faut jouer des chapitres. Chaque chapitre correspond à un monde. Chaque monde est une série de tableaux circulaires sur lequel il faut tuer tous les ennemis. Chaque chapitre a ses sous-boss et son boss de fin de niveau, que l'on retrouve d'un perso à un autre.

Le principe est donc de tout nettoyer, mais plusieurs éléments rendent le gameplay addictif :
- chaque coup vide une jauge, qui, si elle se vide complètement, déséquilibre le perso. Il faut donc finir à temps son enchaînement.
- les objets de guérison sont des plantes que l'on fait pousser à l'aide d'un nombre déterminé de phozons flottant dans l'air.
- chaque perso a un gameplay bien à lui, complètement différent de celui des autres. Par exemple Mercedes peut voler, mais marche lentement ; elle a une arme puissante, mais qu'il faut recharger.

Le scénario est prenant, quoiqu'un peu trop complexe. C'est le seul jeu que je connaisse où ce principe des parcours séparés est bien mis en oeuvre.

Les graphismes sont superbes, tout le monde vous le dira, et c'est vrai. Les décors sont composés de centaines de petits éléments colorés qui bougent. Le prix à payer est un certain ralentissement dans certains combats, mais perso cela ne me gêne pas beaucoup.

La musique est très belle, avec ce thème qui revient régulièrement, et d'autres musiques, comme celle que l'on entend lorsque tout est nettoyé, sont très réussies. Pour avoir la bonne fin, il faut un peu d'ingéniosité, mais rien d'infaisable.

Ce jeu rappelle la manière dont les vieux jeux étaient faits : d'abord des idées, ensuite des graphismes, et pas l'inverse. Il réjouira tous les vieux de la vieille et découragera vite les casus. ^^

Un an après, j'augmente encore la note. Je suis sûr que ce jeu vieillira bien.
zardoz6704
9
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le 25 mars 2012

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