Ori and the Blind Forest par Ambrrruh
L’introduction m’avait laissé de marbre… Elle m’avait même carrément énervé.
En effet les 10 premières minutes sont en fait une série de cinématiques affreusement clichées et tire larme « il faut raviver l’espoir pour sauver la foret et les petits oiseaux parce que mon ami totoro est mort à cause des ténèbres, oh là là » (ceci n’est pas exagéré, c’est littéralement le scénario), entrecoupées de phase de « gameplay » où on nous demande juste d’avancer 10m plus loin, sans le moindre obstacle, pour déclencher la prochaine cinématique pleurnichante. C’est extrêmement lourd et artificiel !
Mais heureusement, une fois ce calvaire enduré, le feeling du jeu opère dès les premières secondes. C’est tellement fluide et agréable à prendre en main qu’on lui pardonnerait tout… Je ne suis pas un grand fan de la plateforme parce que mes exigences sont très hautes. Super Meat Boy et Rayman Origins m’avaient vraiment plu mais c’est à peu près tout.
Et ici y a rien à redire, c’est léché, réactif, exigeant, il y a un tas de mécaniques super originales, d’idées brillantes, et on se sent vraiment devenir meilleur très progressivement. Niveau gameplay ce jeu est un petit bijoux !