Un inrratable dans le domaine du FPS.

Perfect Dark, lorsqu'il sortit à l'époque sur N64, était tout simplement (et toujours à mes yeux) le meilleur FPS jamais sorti.
Si certains doutent encore de cette affirmation, je vais avancer quelques arguments.

Rare, alors un des meilleurs développeurs de l'époque, nous a pondu là un vrai bijou.
Un scénario béton, ficelé de façon intéressante au travers des missions proposées dans le mode solo et complété par de multiples descriptions très complètes que les développeurs s'étaient donnés un malin plaisir à rédiger (sur les personnages, les armes, les relations entre filiales, les enjeux politiques, etc.).
Une très grande variété d'armes ayant chacune un mode principal et un mode secondaire ; c'est le premier jeu et encore un des seuls à l'heure actuelle à proposer cette diversité de choix (mention spéciale pour le Laptop Gun, ordinateur portable développé par Datadyne pour se transformer en fusil d'assaut ou en tourelle automatique...).
Des environnements variés pour chacune des missions.
Le déroulement de l'intrigue était très dynamique et incitatif (il fallait pour ça lire un peu les dialogues).
Graphiquement, il était le premier à offrir un tel travail sur les détails (armes, localisation des dégâts, impacts de balles, etc.).
L'OST est juste énorme, et pour l'époque terriblement sexy quand on sait qu'elle sort d'une cartouche de N64. Rien n'est à jeter.
Le mode multijoueur était jouissif, un vrai défouloir.
Le délire était fort bien assaisonné, cohérent, dynamique, poussé et bien travaillé.
Des bonus fun à débloquer, des petits défis par les différents mode de difficulté et timers proposés.

Un des seuls défauts qu'on peut lui reprocher, c'est le déroulement des missions. Si en mode Dark Agent (le mode le plus difficile) il fallait se bouffer les rognons pour terminer une mission, en Agent simple, c'était l'autoroute vers la fin du niveau (on se sent pas vraiment agent, dans ces cas-là, puisqu'on expédie la mission comme Rambo...).
Et peut-être aussi la tronche des personnages... Une boule inanimée leur servait de tête, mais bon, c'était de la N64, quoi. On peut pas tout avoir.

Y a qu'à écouter "Alien Conflict", magistral titre de l'OST, pour tâter avec justesse le plaisir qu'ils ont pris à faire ce jeu.

Un des seuls FPS a avoir marqué ma route de gamer. :)