Tout ceci n'est qu'une vaste plague !

Plague Inc, comme son nom l'indique, est un jeu de simulation de pandémie mondiale et développé par Ndemic Creation.

Basée sur une idée originale de mettre fin à l'humanité (qui n'en a jamais rêvé), Plague Inc vous propose de répandre vos petits miasmes sur une mappemonde géante et de regarder celle-ci se couvrir de rouge, tel une flaque sanguinaire.

Et c'est sans doute la plus grande qualité du jeu, qui vous propose via des maladies différentes d'infecter tous les pays, chacun ayant des points d'entrées variants selon sa géographie (Port ou aéroport). Vous développez ainsi votre bactérie au fur et à mesure de la partie, débloquant de nouvelles mutations via un arbre d'améliorations. Le bandeau de news qui défile tout le long du jeu permettant quelques variétés d'infections et d'évènements en fonction de vos mutations et de l'actualité (souvent humoristique). Votre principale ennemi étant les médecins, capable de fabriquer des remèdes contre votre maladie et vous empêchant d'anéantir l'humanité (les monstres !)

D'ailleurs, pour continuer par un point négatif, parlons en de ces médecins ! 3 médecins paumés en plein désert avec du scotch et 3 seringues sont capable de créer un antidote contre une maladie extrêmement mutagène. Ce qui entraîne obligatoirement de suivre un chemin précis de jeu pour éviter de vous faire péter les cellules en 2 2. Résultat, qu'importe la maladie que vous utiliserez, il vous faudra généralement attendre que tous les humains sur Terre soient infectés pour rendre votre maladie mortelle.

Malgré la volonté de Plague de varier son gameplay en proposant des maladies ou scénarios intéressants, on se retrouve toujours à patienter que le cargo Finlande-Islande-Groenland parte avec à son bord Roger et sa toux grasse... Ajoutez donc à ça des niveaux pétés en terme de difficulté et vous laissez tomber le jeu malgré la quantité assez importante et gratuite de contenu qu'il propose.

Bref, Plague fait partie de ces jeux inoffensifs, intéressants sur une courte partie de temps en temps, et qu'on laissera volontiers traîner sur son bureau, en espérant qu'il mute en quelque chose de plus intéressant plutôt qu'en un horrible virus.