Donne moi ta main et prend la mienne

Pokémon Lune

Graphisme: Graphiquement le jeu à une direction artistique vraiment intéressante avec ces îles, nous proposant des jolies endroits à parcourir toujours aussi diverse. Nos personnages ressemblent (enfin) à des humains et je me suis surpris à prendre plaisir à relooker ma dresseuse. En revanche le jeu pêche un peu du côté de la technique c'est parfois voir même souvent flou et ça rame fort sur les combats 2vs2 ou certains affrontement avec les pokemons dominants.

Gampelay: Du grand classique mais avec des changements intéressants, tout d'abord dans le monde d'Alola il n'y a pas d'arène mais un voyage initiatique qui va nous faire parcourir le monde avec differentes épreuves à accomplir, affronter un Pokémon dominant, un capitaine ou bien un doyen proposant une diversité plutôt bienvenue dans un jeu un peu à bout de souffle. Malheureusement il ne va pas à fond dans cet aspects et nous simplifie beaucoup trop la chose, dommage. Un nouvel ajout est aussi bienvenue, les montures, qui nous permettent d'éviter de nous retrouver avec une mule à CS dans notre équipe et qui diversifie un peu le voyage. L'ajout des cristal Z est sympa au début mais je regrette qu'on ne puisse pas skip les cinématique et je leur préfère leurs petite sœurs les mega évolution.

Durée de vie: Environ 20 à 30h pour arriver jusqu'à la ligue, puis 30 à 40h pour le End Game, du très correct.

Scénario: Les jeux Pokémon ne sont pas réputés pour leur scénario et cet opus ne déroge pas à cette règle, il fait même pire. Une histoire inintéressante, des personnages plat et agaçants, une team de méchant bête à manger du foin bref une catastrophe.

Bande son: Je n'ai pas pu beaucoup l'écouter mais le peu dont j'ai eu l'occasion d'y jeter une oreille c'était du bon.

Pokémon Lune tente d'amorcer un virage dans le clacissime de la saga Pokémon. Malheureusement il ne va pas au bout des choses, on se retrouve alors avec un jeu qui nous tient trop par la main avec une histoire bidon. Heureusement il y a le décor du spectacle pour un peu rattraper le tout.