Chef d'oeuvre? Pas tout à fait.
Premier constat, Portal 2 ne laissera pas une empreinte aussi marquante que son ainé. Moins culte que son grand frère, il ne bénéficie plus de l'effet de surprise et de découverte, mais pas que.
Les casses têtes sont toujours un peu trop simple dans l'ensemble et les nouveautés qui font leurs apparitions sont malheureusement fortement sous exploités.
Qu'on s'entende bien, le concept est toujours aussi génial et le jeu se dévore avec une rapidité affolante. On prend un indéniable plaisir à parcourir le solo, porté par une narration excellente qui fait la part belle à l'humour. Mais on a tout de même à la fin un léger goût de tutorial dans la bouche, les possibilités du jeu ne sont qu'à peine effleurées. Le boss de fin est une insulte au concept de boss.
Après cette première partie, force est de reconnaitre que le coop à 2 apparait comme une bouffée d'air frais. Trouvez vous un mate sympathique, et profitez. L'ambiance est délicieuse, les casses-têtes sont biens pensés (sans être radicalement supérieurs, on explore un peu plus les possibilités offertes que durant le solo) et on se marre: une vraie bonne idée, et une réussite, de la part de Valve.
2 sessions de solo et 2 sessions de coop auront eu raison de ce titre. Comptez en prenant votre temps environs 6h de solo, 4h de coop et beaucoup trop de chargements qui ruineront toute immersion.
Portal 2 est au final une bonne expérience, que l'on espérera prolongé grâce à un SDK. Mais on est tout de même encore assez loin du chef d'œuvre décrit par certains médias spécialisés.