Le souci avec Resident Evil 4, c'est qu'on lui reproche un certain nombre de choses, mais malgré tout, on en garde un bon souvenir.
RE 4, c'était une bonne baffe dans la tronche à l'époque : il était beau à en pleurer, il annonçait un renouveau plus qu'appréciable, il permettait de rejouer avec Leon...
Une nouvelle maniabilité avec caméra au-dessus de l'épaule, soit. Si, au moment de la sortie du jeu, on ne se posait pas franchement la question, il s'avère que maintenant le gameplay de RE 4 apparaît comme bancal (et il est impardonnable que le 5 n'ait rien changé) : Leon était incapable de se déplacer et de tirer en même temps, créant une lourdeur pouvant être fatale.
Gears of War est passé par là, et quand on revient sur Re 4, ça fait mal.
Mais passons ! Après tout, les RE précédents disposaient d'une maniabilité effroyable et ils n'en restent pas moins des hits.
Personnellement, ce qui m'empêchera à tout jamais de me replonger dans cet opus c'est :
1) Les QTE. Putain de cinématiques où il faut appuyer dans la seconde sur telle touche. Et non contents de bien nous emmerder, les développeurs ont jugés utiles de changer la touche en cas d'échec (= mort). Autrement dit, on ne peut même pas se dire qu'on va devoir appuyer sur B pour éviter ce vilain coup de couteau la prochaine fois et c'est chiant.
Ça ne fait pas peur, ça ne fait même pas un peu stresser, ça fait juste chier.
Je suppose que la plupart des gens verseront une larme émue en pensant au combat avec Krauser qui reste un des moments les plus casse-pieds de l'histoire du jeu vidéo (et pourtant il y en a eu, coucou Emma Emmerich !).
2) Ashley. Oh. My. God. Hélas, on n'a pas le droit de la tuer. Elle passe son temps à beugler et une énorme partie du jeu consiste à l'escorter, la protéger, la rattraper et résister à l'envie de vider son chargeur sur sa stupide caboche.
Si Capcom avait mis de côté ces deux idées batardes, RE 4 resterait dans les summum du jeu vidéo à mon sens, mais ces deux points rendent le jeu rébarbatif et - j'insiste - ne font pas monter le stress. Ces deux mécanismes de jeu plombent l'avancée et on n'en tire aucun plaisir.
En espérant que le 6 annoncé hier saura corriger ces défauts, auquel cas, on tiendra LA tuerie.