Trop rare de critiquer des jeux en VR pour ne pas le faire ressentir dans le titre.
Idem que pour la plupart des classiques, j’étais aux abonnés absents. Pas de point de référence de la série Resident Evil avant le 6 que j’avais fait en coop ( les puristes en sueur). Pour ma défense j’adore l’univers de la série, et même sans y avoir joué, je connais très bien le Lore de cette dernière.
Bam on commence. Nous contrôlons donc monsieur Ethan, à la suave VF de Damien Ferrette, qui pars à la recherche de sa douce, disparu il y’a cinq ans dans des circonstances…. MYSTÉRIEUSES. Recevant un message de sa part (sans jamais avoir trop fait le deuil de la relation d’ailleurs), il part donc la chercher dans une demeure au combien glauque ! Du moins durant les premières heures de jeu.
Après quelques minutes en « classique », j’ai décidé de rentabiliser mon PlayStation VR, qui prenait la poussière pour ne rien vous cacher. Et ce fut une belle expérience.
Côtés histoire rien à redire sans être pointilleux, pas parfait mais très maîtrisé. La relation amoureuse de jobi-joba qui va sauver sa copine est classique à souhait, mais le développement des origines du drame côté Mia ( ladite copine ) donne un peu de profondeur à tout ça.
Chaque antagoniste à un style et un genre d’horreur propre, afin de toucher tous les types de joueurs (petite préférence pour le père terminator ). Le fond sonore est très marqué, extrêmement discret par moment et très violent par d’autre. Les longues balades dans le manoir et ses caves n’ont jamais autant rappelé l’importance d’une ambiance de fond. C’est aussi selon moi la marque du gameplay. Je suis passé sans difficulté des phases « énigmes » ( les fans de Professeur Layton en sueur), aux phases de combat de rue au milieu des cadavres. Le jeu évolue très limpidement, et c’est un grand avantage pour l’immersion dans l’horreur.
Mais l’horreur parlons-en. Passez le frisson des premières minutes dans la demeure, et le premier combat de « boss » ( les fans de Dark Souls en sueur), le jeu sort un peu de son cadre.
Alors oui ça fait peur, et plusieurs moments du jeu retombent même dans cette ambiance REC-Projet-BlairWitch ( les passages avec les VHS et phases d’enquête m’ont rendu anxieux). Mais une fois la première « grosse arme » débloquée ( les fans de Duke Nukem en sueur), le jeu prend parfois des airs de shoot-em-up. Alors oui on ne peut pas s’affranchir de code qu’on a installé depuis 10 ans, et on ne peut décemment pas critiquer le jeu sur cet aspect, tant le revirement de la franchise a été violent.
Resident Evil 7 avance donc plein de bonnes choses. Il redore l’ambiance horrifique des premiers tomes de l’aventure, mais pour moi il se perd aussi dans quelques mécaniques un peu superflue. À suivre sur le prochain opus, Rome ne s’est pas construit en un jour. Il reste aujourd’hui le seul jeu d’horreur à m’avoir fait « vibrer » sur PS4 ( les fans de Outlast en sueur).