Ryse : Son of Rome est l’exemple parfait pour illustrer le fait qu’il ne suffit pas à un jeu d’être impressionnant visuellement, avec de magnifiques graphismes, de belles animations et une bande-son travaillée pour être bon. Le plus gros problème de Ryse est qu’il veut tellement nous en mettre plein les yeux et proposer tellement d’epicness et de badassitude, qu’il en oublie d’être un jeu et de polir ses mécaniques pour qu’elles soient un peu plus variées. Des séquences épiques, il y en a plus qu’il n’en faut, mais des moments agréables à jouer, immersifs ou dynamique, il y en a très peu, voire pas du tout.
De la médiocrité très bien emballée, un bout de caca dans une très jolie boîte qui brille de mille feux, les façons de décrire Ryse : Son of Rome sont multiples, mais aucune n’est vraiment élogieuse. Des mécaniques poussives, un scénario vaseux, et à peine 6h de durée de vie, même les plus beaux graphismes de l’année ne peuvent pas compenser de tels écueils. Ryse est une coquille vide, une représentation assez fidèle de la décadence d’un studio qui fut jadis audacieux, talentueux avant de se faire envahir par les cadres marketing de chez EA et Microsoft avec leurs cahiers des charges, leurs études de marché et leur sainte rentabilité.
1