Saints Row : The Third n'est-il qu'un ixième sous-GTA ? Au minimum, on peut le qualifier de GTA décomplexé. En vérité, Saints Row prouve qu'il est possible de se créer une identité propre à partir d'une formule mainte fois copiée. Le jeu prend les éléments de GTA et pousse les curseurs à fond pour produire un univers excessif, absolument délirant et potache. Le tout ressemble à un univers gangsta-rap bling-bling façon Tex Avery.
Dénué de finesse, le titre est un gros délire dans lequel on plonge avec délice, si tant est que l'on ait débranché son cerveau en allumant la console. Les missions invraisemblables apportent un intérêt constant à l'aventure, qui s'avère trop courte au final pour l'histoire principale (une dizaine d'heures). Heureusement, les missions annexes rallongent considérablement la durée de vie.
Techniquement, c'est le strict minimum. Comme le résume assez bien Gamekult :
Saints Row : The Third est laid, mais il est parfois si drôle qu'on lui pardonne.