Un jeu bourré de qualités, mais également perclus de défauts, ce qui le rend si difficile à évaluer. SotC est certainement l'un des jeux les plus innovants de ces dernières années: un gameplay unique en son genre, un trip solitaire servi par une bande-son flamboyante et une technique parfois saisissante.
La jouabilité se révèle intuitive, bien qu'imparfaite, voire parfois poussive, la faute à un framerate plus que limite.
Les combats contre les colosses, qui constituent le coeur du jeu et de son gameplay, soufflent le chaud et le froid. Si certains sont assez incroyablement épiques, un bon tiers est tout simplement raté, mal rythmé, et parfois desservi par une caméra pas forcément bien fichue. Et c'est tellement frustrant. De voir que l'on frise parfois l'orgasme ludique pour se retrouver un peu plus tard à pester devant son écran.
Les phases de recherche des colosses sont au départ intéressantes, mais la longueur de ces dernières, et surtout la vacuité du monde proposé les rendent rapidement soulantes. Les quêtes annexes (fruits, queues de lézards) sont sympathiques pendant quelques minutes, mais anecdotiques dans le fond.
Pour finir, il faut saluer les cut-scenes, réellement superbes. Avec un découpage, un sens du rythme et un travail sur la lumière que je n'ai vu nulle-part ailleurs. L'histoire, à première vue classique, se révèle finalement dans son déroulement, avec de sacré twists (Agro !).
Un jeu extrêmement inégal au final, mais qui demeure à faire à tout prix.
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