Alors que de nombreux jeux de combat font un retour à la 2D, SoulCalibur persiste dans la 3D et offre un des plus beaux titres du genre.
Rien ne vaut un bon combat pixelisé pour éliminer les frustrations. Ce nouvel opus remplit entièrement son rôle. En réduisant le nombre de coups techniques, Namco réussit à concilier les néophytes comme les fans qui retrouvent l'exigence des premiers épisodes. La prise en main se veut plus rapide et plus nerveuse. Je regrette toutefois le bouton de défense, ce qui a pour conséquence chez moi de raccourcir largement les combats.
Ceux qui ont connu sur les dernières consoles SoulCalibur IV vont être grandement surpris par le changement de casting. Plusieurs combattants ont été remplacés, au grand dam des habitués qui regrettent la disparition de Talim, Zasalamel ou Hwang et Yun-seong. Par contre, le départ de la franchise Star Wars n'est pas pour déplaire certains tant la présence de Dark Vador ou Yoda détonnait avec l'univers du jeu. A noter l'arrivée d'une nouvelle guest-star, Ezio d'Assassin's Creed, dont l'allure et le style se marient mieux à cet univers
En tous les cas, SoulCalibur V n'a pas perdu ce qui caractérise pardessus tout la série : son graphisme de grande beauté et la modélisation impeccable des combattants.
Le principal défaut du tire est à chercher du côté du mode Histoire. Centré autour des personnages de Patroklos et Pyrrha, il n'a pas grand intérêt, si ce n'est de débloquer des contenus.