Cadavres, phosphore blanc et marines (mais pas dans cet ordre là.)
Il ne faut pas être un fin analyste pour constater que dans le monde du jeu vidéo, le jeu de guerre est surreprésenté. Habituellement, on y joue un soldat américain, machine à tuer implacable qui s'en va sauver la paix aux quartes coins de la planète. Dans spec ops: the line, c'est aussi le cas sauf que ce qui semblait être un sauvetage de civil en règle va vite tourner au cauchemar.
Débutons avec les choses qui fâche pour mieux nous concentrer sur ce qui fait plaisir après. Premièrement, la plastique. Bien que la direction artistique du jeu soit une franche réussite, on ne peut pas dire la même chose de la technique, Sans être totalement moche ni beau, on aurait apprécié une exploitation plus tonitruante de l'unreal engine (moteur du jeu) qui nous a sortit de bien plus belles choses.
Deuxièmement, la jouablité est d'un classicisme effarant, le jeu se prends en main comme un tps classique genre gear of war mais l'aspect jouissif en moins. Les combats sont relativement mou et le jeu peine à se renouveler.
Troisièmement, la durée de vie; Celle-ci peine à excéder les dix heures de jeu même en difficile. Et une fois terminé, il n'est pas évident de retrouver un intérêt à remettre la galette dans sa xbox (remplacer xbox par ps3 si vous jouez sur ps3 et remplacez l'entièreté de la phrase et mettez celle ci à la place si vous jouez sur pc:"Et une fois terminé difficile de retrouver un intérêt à double cliquer sur l'icône du jeu une fois le bureau affiché". Et vous pouvez admirer au passage l'habile pirouette pour signifier les plateformes sur lesquelles le jeu tourne au cas où vous ne lisez pas les fiches signalétiques du site.)
Mais, mais, mais ... quel est l'intérêt de jouer à ce jeu plutôt moyen alors que la concurrence est rude sur ce secteur? Me direz-vous. (veuillez ignorer cette phrase, si votre intention n'était pas de la prononcer.) Et bien une seule chose sauve ce jeu du naufrage total: la réalisation ... et l’ambiance ... et son scénario ... Bon en fait ça fait trois choses mais comme je suis trop flémard pour déplacer le curseur et remplacer "une" par trois, je poursuis cette phrase (ce qui n'a pas beaucoup de sens vous en conviendrez.) Bref comme je le disait un peut plus haut ou plus à gauche si vous lisez ce texte couché, l'atout numéro un de Spec ops est avant tout un scénario qui nous tiens en haleine tout le jeu et qui se termine en grandes pompes. Pourtant tout commence comme dans n'importe quel jeu de guerre, trois mecs bodybuildés vont à Dubaï pour sauver les quelques civils qui ont survécu à une tempête de sable bien virulente et par la même occasion, savoir ce qui est arrivé au 33ème (le bataillon qui à précédé notre escouade et qui ne donne plus signe de vie.)
Assez vite notre petit trio va plonger de plus en plus dans un enfer puant le cadavre d'innocents et le phosphore blanc. (évitez d'avoir un enfant sur les genoux si vous décidez de faire une recherche pour savoir ce que c'est que le phosphore blanc.) Nos beaux marines très à l'aise au début de l'aventure jonglant habilement entre fusillade et bon mot se retrouveront petit à petit en proie avec leurs consciences et leurs objectifs. Bref pour faire court le scénar fait parties des meilleurs scénario de jeu vidéo. Et comme un jeu avec une bonne histoire, c'est aussi rare qu'un mod de classe légendaire dans Borderlands 2, ne boudons pas notre plaisir.
Pour conclure, je ne saurais que trop vous conseillez de jouer à Borderlands 2 parce que le jeu est long riche et dôle mais aussi de vous essayer, entre deux "farmage de boss", à ce spec ops qui, je penses, ne laissera personne indifférent.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.