Free to play - Expensive to enjoy.

Avec Spiral Knights, c'est Sega qui décide de se lancer dans le marché forcément juteux des jeux Free to Play (ou F2P) à savoir des jeux généralement multijoueurs. Ne demandant pas d'achat ni d'abonnement, ces titres se font leur beurre par le biais d'une boutique in-game proposant des objets divers et variés contre quelques micro-thunes (des vraies ce coup-ci). Ce système est généralement un bon moyen pour se faire les crocs sur un jeu et par la suite, acheter un élément "pour faire plaisir" aux développeurs et ainsi améliorer l'expérience de jeu. Mais pour le cas de Spiral Knights, voyons comment ils mettent en place la chose.

Tout d'abord le jeu propose une patte graphique pour le moins originale et amusante même si elle ne va pas casser 3 pattes à un canard (oui je sais, c'est cruel) et la bande son est entraînante même si vous aurez vite envie de couper le son pour mettre votre propre musique. En gros disons que l'enrobage du jeu n'est pas dégueux, qui plus est pour un F2P, en est-il de même pour le Game System ?

Là encore, le jeu de Three Rings offre un système sympa avec un jeu d'action vu du dessus, un peu comme un Zelda (d'ailleurs on peut couper des herbe et ramasser des jarres comme dans le soft de Nintendo), les combats se font en temps réel où il vous faudra hacher du monstre à coup d'épée ou bien les shooter tel un cow-boy avec vos pistolets. Et puis dans un MMORPG, il y a aussi des quêtes, ici sous la forme de donjon aléatoires. Le jeu vous proposera de parcourir les souterrains des rouages qui sont en fait un entassement d'étages générés au hasard et vous proposant un challenge pour rejoindre l'ascenseur suivant. Généralement il vous sera demandé de nettoyer la salle de ses individus malfaisants et/ou de traverser des salles énigmes pas bien compliques non plus. Ce système ma foi sympathique s'avère quand même un peu lourd au bout d'un moment mais quelque part c'est le genre qui le veut. Mais c'est en parcourant l'aventure dans les rouages que le bas-blesse.

Pour progresser dans votre expédition, il vous sera demandé de dépenser de l'énergie. Ces points d'énergie en nombre limités et se régénérant petit à petit sont là pour vous empêcher de trop jouer car si vous ne décidez pas de passer par la case boutique (ha la voilà, on commençait à s'impatienter) vous serez extrêmement bridés dans votre aventure. Et n'allez pas croire que seul l'aspect aventure se retrouve bloqué, crafting, création de guilde, obtention d'objets rares, port d'accessoire tout ça vous demandera de dépenser vos points longuement attendus pour y avoir droit. Et vous verrez même que la limite de 100 points max empêche de s'adonner à certaines activités. Traduction si vous souhaitez profiter pleinement du jeu le passage à la caisse est obligatoire.

Au-delà de ça on peut tout de même dire qu'on a droit à un jeu correct, avec une forte communauté et si vous n'êtes pas trop exigeants, vous devriez passer de bons moments avec vos amis étant donné que le jeu est gratuit. Pour finir, une mention très spéciale à la traduction française : magnifique, sublime, extra-ordinaire, la localisation dans la langue d'Eve Angeli de Final Fantasy VII a trouvé son maître. Environ 10 fautes par phrases, des phrases qui n'ont aucun sens, même Google Trad s'en sort bien mieux.