Il s'agit de tes plus belles années....

Faisons un petit retour vers... Et bien vers le passé pour aujourd'hui!

Aujourd'hui je vais vous présenter un héros qui au fil des années n'a cessé de se dégrader dès lors qu'il a changé de propriétaire, mais qui à ses débuts, pouvaient espérer une belle espérance de vie.
Spyro The Dragon.

Spyro est un jeu produit par Insomniac Games, ces même types qui ont développé les Ratchet & Clank, ou Sunset Overdrive plus récemment. En 1998 sortait sur Playstation un nouveau jeu de plateformes, dont le héros était un dragon. Mais pas n'importe quel dragon! Un dragon violet! Mais pas n'importe quel dragon violet! Un dragon violet avec une libellule! Et ouais mes amis. Chez Insomnaic ça bosse dur au brainstorming. Il n'empêche que pour l'originalité, chapeau bas messieurs. Et finalement, quand on regarde ce qu'ils ont produits par la suite, on peut dire qu'ils se démarquent vraiment par cet aspect. "L’ORIGINALITÉ!"

Mais que fait ce dragon? Pendant que certains s'amusent à ramasser des cristaux, des étoiles, ou à sauver des princesses, notre cher Spyro a pour quête de sauver tous les dragons du royaume. En effet, ces derniers ont tous été transformés en statue de cristal par le méchant Gnasty Gnorc, une.... chose qui s'apparente à.... un orc?
"Mais pourquoi Spyro n'a-t-il pas été touché par le sort?"
Très bonne question madame. Et bien en fait, je ne vous ai pas tout dit. Spyro est un jeune dragon. Et comme il est petit.... Bah il a pas été touché..... Bah oui c'est logique! Bah oui c'était le seul enfant parmi les cent dragons du royaume! En prime, Spyro aura à récupérer les joyaux, qui constituent le trésor des dragons, ainsi que quelques œufs de dragons qui ont été dérobés. Allez gamin, ton travail commence dès ton plus jeune âge!

Au final, lorsque l'on ne prend en compte que les grandes lignes, tous les éléments d'un bon jeu de plateformes sont présents.
Un héros : notre dragon; Spyro.
Un but : Libérer tous les dragons et abattre le méchant Gnasty Gnorc.
Un univers : Il est constitué de six mondes, eux-même sous-divisés de plusieurs niveaux à parcourir pour déverrouiller l'ultime niveau de chaque monde avec un mini-boss, puis pour accéder au monde suivant.
Un compteur de survie : Sparw, la libellule qui selon sa couleur représente le nombre de coups que vous pouvez encore subir.

Si on ajoute à cela de très beaux graphismes (hé, on est seulement en 1998!), et un gameplay quasi irréprochable (non c'est vrai, pour l'époque et le support, la caméra est très propre, et les commandes de Spyro répondent majoritairement bien à ce qu'on lui demande), vous tenez là un jeu à découvrir de toute urgence, ou à redécouvrir par pur plaisir. Personnellement, je l'ai terminé de A à Z une bonne dizaine de fois, et jamais je ne m'en lasserai.

Toujours pas convaincu? Allez, je termine avec la bande son. D'une très grande qualité, avec des thèmes tous plus magiques les uns que les autres. Vous vous surprendrez même à les entendre dans le petit coin de votre tête parfois. Ah oui, j'oubliais! Elle est composée par Stewart Copeland. Oui oui, le batteur de The Police lui-même messieurs-dames.

Si avec tout cela vous n'êtes pas convaincu d'y jouer, je ne sais pas comment m'y prendre.
Alors à vos manettes! J'attends vos avis, néophytes comme nostalgiques de ce cher dragon!