Ce jeu qui creuse sa propre tombe...

Ce que l'on peut reprocher aux MMOs sortis après World of Warcraft, c'est qu'ils ont tous voulu soit copier, soit surpasser ce dernier. SWTOR essaie les deux, sans succès.
Sur le papier, le jeu à tout pour réussir! Ou c'est du moins ce qu'ont pensé les développeurs en créant une boutique bourrée de goodies variées plus inutiles les unes que les autres, malheureusement pour arriver à un stade ou l'on est attirés par la boutique, il faut arriver à un certain niveau, problème dont je vais aussi parler.
L'histoire est le gros point fort de ce jeu, et encore pour un fan assidu le grincement des dents sera inévitable... En même temps de nos jours apprécier la lore dans un univers appartenant à Disney c'est à peu de choses près comme s'inscrire dans un club BDSM.
Concrètement le gameplay n'a rien d'innovant. Le système de combat est strictement le même que dans une pléthore de MMOs sans originalité, et les sabres lasers ou la force ne changent rien.
Certaines races sont payantes. Les graphisme ne sont pas mauvais pour un jeu de 2011 mais loin d'être bons, on reste sur un 0 neutre. Les voix sont correctes , mais tout les npcs ne sont pas doublés... et oui ça existe encore.
Le plus gros souci, dans un jeu ou le seul intérêt est l'histoire, c'est quand celle ci est ralentie. Mais évidemment cela ne peut pas arriver? Et si! pour faire simple à la sortie du tutoriel et à partir du niveau 15 (ou 20 je sais plus) votre expérience sera réduite de 50% si vous ne payez pas un abonnement! De quoi rendre cette grind fest monotone encore plus désagréable.
Je ne peux me pronnoncer sur l'end game puisque je n'y suis pas arrivé avant de me lasser, ce qui devrait être suffisant pour en dire long.
Le jeu es t'il plus vivable si l'on paye un abonnement? Possible, mais il faut aussi savoir que la communauté est en déclin exponentiel, et surtout qu'il n'y a pratiquement aucun débutants donc peu de gens avec qui jouer.
Ce jeu avait le cocktail toxique du jeu voulant tellement brasser le pognon et les joueurs qu'il en a pratiquement oublié d'être un jeu, ce qui se ressent amèrement.