Axiome plateforme
En I, une analyse de la plateforme considérée sous l'angle physique et mécanique. En II, les notions plus fondamentales de rythme et de flux à travers le jeu d'action. En III, Super Mario 64 et la...
Par
le 8 juin 2015
33 j'aime
38
Aussi loin que je me souvienne mon premier jeu vidéo, ou du moins l’un de mes premier fut Super Mario 64. Un grand jeu devenu classique et dont la réussite n’est plus à prouver. Mais pour une première critique sur se site pourquoi ne pas commencer par l’un de ses premiers amours.
Evidemment référence en matière de jeu de plate forme depuis la NES, Mario réussis son passage à la 3D avec l’épisode 64, montrant presque l’exemple aux autres licences. Il faut cependant se rappeler qu’il n’est pas le premier jeu de plate-forme 3D, on peut par exemple citer Jumping Flash sur PS1. Quoi qu’il en soit j’adore Super Mario 64 car il synthétise presque tout ce que j’aime dans un jeu : une superbe bande son (hélas peu de morceaux ce qui peut devenir redondant) dont notamment Bowser road, le générique de fin et le thème aquatique. Des univers variés et surtout un mélange d’exploration et de plate forme avec une progression qui offre un peu de liberté. Il va ainsi créer son propre style : le Mario 64 like que Banjo-Kazooie, Spyro le dragon ou encore Jack & Dexter vont copier par exemple. Une formule pourtant simple mais originale : faire des missions dans un petit monde remplis de plate-forme pour trouver des étoiles, et plus on en a et plus l’on débloque de monde.
Cependant cet épisode 64 a quand même quelque faiblesse. La plus grande à mon avis c’est son manque d’identité. Même si le passage à la 3D est un grand pas en matière de réalisation et si la quinzaine d’environnement sont variés, tout y es très bateau : crique rocailleuse avec le vieux navire, mont enneigé avec télésiège, désert avec pyramide et sable mouvent. Seul le bestiaire Mario apporte une touche d’originalité car les mondes n’ont au final pas vraiment de style et se contente juste d'appliquer la thématique. A vrai dire je ne retiendrai que le château en guise d’Hub pour l’univers de cette épisode. Mais il y aura encore de quoi être surpris, deux mondes sont assez surprenant entre celui de l’horloge qui change le rythme de ses plates-formes en fonction de l’heure à la quel on pénètre dans le niveau, ou bien le double monde qui nous rend soit minuscule, soit gigantesque en fonction du tableau choisis.
Le jeu a évidement mal vieillis graphiquement, mais si l’on supporte le low poly ça passe à peu près. Enfin pourquoi jouer à cette version quand il existe l’excellent remake sur DS ? Doté d’un multijoueur (décevant), d’une trentaine de mini jeux, de graphisme plus fin (mais pixelisés) et de quelque niveau bonus, il serait regrettable de zapper cette version portable. Seul son idée de quatre personnages qui ont au final une compétence de Mario est moyennement bien exploité et retire un certain charme qu’avait l’original (le jeu s’appel Mario et l’on commence par incarner Yoshi, tout de même).
Bref, Super Mario 64 aura beau avoir vieillis il reste toujours l’un des meilleurs jeu de plate-forme 3D, pour se qu’il a apporter et pour toute ses qualités : variété, musiques, pouvoirs dont un qui permet de voler, bonne durée de vie (mais 100% peu utile). Un grand jeu, mamamia !
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes 10 jeux préféré de la Nintendo 64
Créée
le 1 août 2017
Critique lue 234 fois
D'autres avis sur Super Mario 64
En I, une analyse de la plateforme considérée sous l'angle physique et mécanique. En II, les notions plus fondamentales de rythme et de flux à travers le jeu d'action. En III, Super Mario 64 et la...
Par
le 8 juin 2015
33 j'aime
38
Nous sommes en 1997, tout juste âgé de 12 ans, je ne ratais pas une ligne des différents magasines de Jeux Vidéo annonçant l'arrivée imminente d'une toute nouvelle console Nintendo. Il faut avouer...
le 29 mars 2015
25 j'aime
3
Comme je disais dans ma critique sur Ocarina Of Time, élever un jeu au rang de culte n'est certainement pas un gage de perfection. Et Mario 64 est loin d'être parfait...et pourtant, il n'a pas usurpé...
Par
le 14 nov. 2010
15 j'aime
8
Du même critique
Wario Ware revient sur une 3DS en fin de carrière alors que l’on ne l’attendait pas après un timide Game & Wario tombé dans l’oublie. Et il ne s’agit pas d’un Wario Ware comme les autres : à mis...
Par
le 2 sept. 2018
8 j'aime
4
Une des premières personnes que j’ai suivis sur le vaste internet... C’était plus ou moins par hasard après avoir joué pour la première fois à Secret of Mana sur émulateur en 2009. Alors que je...
Par
le 27 nov. 2022
7 j'aime
2
30 ans de Dragon Quest, et nous en sommes au 11ème. Il fallait marquer le coup et le trio derrière la série depuis ses débuts ont décidés de décliner une même aventure en trois versions (enfin,...
Par
le 26 oct. 2019
6 j'aime
1