Au plus que tu joues, au mieux que ça devient.

EDIT : je remonte ma note de 8 à 10. Après 100h de jeu dessus je n'ai pas encore tout exploré et chaque partie relance la même magie, c'est juste bluffant. Les sensations se renouvèlent et l'interprétation des différents thèmes présents s'affine (relation avec le diable, l'infanticide, l'humiliation, la cruauté...). On est dans un gameplay tenu à sa plus pure efficacité. Il est imparfait (pas de support manette, performances pas au top) mais ces imperfections sont le résultat d'un succès non prévu : le jeu a été développé à la va vite et Edmund McMillen a le premier été surpris de son succès (maintenant plus d'un million de ventes). Du coup : l'année prochaine, on aura droit à une édition "rebirth" sur consoles avec tout qui marche au poil, un coop, et encore des extensions. Honnêtement, un jeu quasi-ultime, je pense qu'il ne vieillira pas de si tôt (haha).

/EDIT

Étape 1 de la prise en main : effet "encore un petit jeu flash ?". On attend le truc qui va faire la différence, on se demande quand "ça" va arriver. On meurt vite, on enchaîne quelques parties très courtes, on ne comprend pas ce qu'il se passe, on se demande à quoi servent les bonus qu'on trouve. On arrête d'y toucher.

Étape 2 : un peu par hasard on le relance et on a un petit déclic. A chaque replay la donne est un peu différente. On comprend comment appliquer une stratégie dans l'exploration des niveaux. On comprend qu'on débloque sans cesse des bonus qui seront dispo à la prochaine partie (aléatoirement). Et au final on se retrouve avec un jeu où le perso qu'on dirige est très différent à chaque fois, car les différents bonus se combinent au hasard... et change l'approche de jeu.

On se rend compte alors que le gameplay est très bien pensé et que les bonus agissent sur les contraintes qui nous semblent d'abord des erreurs de design.

Pour l'apprécier, faites comme avec un bon vin, donnez-lui le temps.