Archaïque, chiant, mais royal.

Convaincu par l'engouement de la presse et des joueurs, j'ai décidé d'acheter ce qui se révélera être la supercherie 2011 pour moi.
Le jeu est d'une beauté divine, les paysages sont tous dignes des plus grandes poésies vidéoludiques et s'accordent avec mon sens du goût. Nul doute que l'OST suit la même route, nous plongeant dans une divine ambiance, menée d'une bande-son épique, majestueuse... Sur les 6 points que je lui attribue, 5 traduisent mon émerveillement sur la qualité sonore et graphique. Le dernier point se grappillera aux quelques petites idées de gameplay, et à l'immensité de la carte.
En effet, Skyrim est le digne successeur des simulateurs de marche à pied, exacerbant la définition même de la redondance. Les quêtes se ressemblent, le scénario n'est absolument pas prenant, les donjons sont à chier, l'IA concurrence Metal Gear sur NES, le système de combat est nase, la difficulté est inexistante, la platitude des PNJ est consternante... La forme est bien travaillée, mais le fond est aussi vide que l'esprit d'un béotien. J'ai l'impression de jouer à un mélange anachronique/moderne.
Déçu du jeu, mais non déçu de l'avoir découvert, ne serait-ce que pour sa pâte artistique émouvante, l'acmé en son genre.

MAJ: après avoir fait l'acquisition de ce jeu sur PC, les mods lui ont redonné de l'intérêt. Ils expliquent l'ajout des 2 points.